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Sur fond de guerre des prix : Va-t-on vers un baril à 20 dollars ?
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Publié dans El Watan le 10 - 01 - 2015

Les marchés pétroliers monopolisent l'attention. Le fait est que le brent a franchi le seuil psychologique des 50 dollars, alimentant un peu plus les doutes quant au prix d'équilibre du marché et du plancher à partir duquel les cours devraient rebondir en 2015. Si, de prime abord, les analystes prennent la référence d'un plancher de 40 dollars le baril pour le brent et de 35 dollars pour le WTI, comme ce fut le cas en 2009, les spéculateurs poussent encore plus loin les pa-ris et tablent aujourd'hui sur un baril à 20 dollars.
Manœuvre du marché ou scénario pouvant être plausible ? les analystes des banques d'investissement, telles que Bank of America ou Merrill Lynch, soulignent dans une note le risque croissant de voir le WTI tomber à 35 dollars, et le brent à 40 dollars. Cependant, le risque de voir le baril de WTI chuter à 20 dollars n'est pas à écarter, même si les analystes considèrent que le risque de survenance d'un tel scénario demeure faible, et que si celui-ci se concrétise, les cours du brut devraient vite rebondir à partir de ce plancher.
Le fait que sur fond de surabondance de l'offre la guerre des prix entre les gros producteurs OPEP et non-OPEP ne laisse pas pour l'heure envisager de correction du marché par une baisse de l'offre. Le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al Naïmi déclarait, il y a quelques jours, que si le baril dégringolait à ce niveau de prix, l'OPEP ne réagirait pas.
L'attitude des producteurs du Golfe n'a pas changé depuis. Hier, l'agence Reuters plaidait pour un maintien de la position affichée par l'Arabie Saoudite en reprenant les propos d'un des délégués de l'OPEP à Vienne. De son côté, le ministre irakien du Pétrole n'écarte pas la possibilité d'un baril à 20 dollars. Les spéculateurs s'affairent depuis la fin du mois de décembre, ouvrant les paris sur une dégringolade des cours.
Selon le site américain spécialisé en finance, MarketWatch, le volume des contrats passés sur l'achat et la vente future de pétrole, en Europe, a doublé entre les troisième et quatrième trimestres 2014.
En tout état de cause, si ce scénario demeure hypothétique, la guerre des prix risque de monter d'un cran. Si les gros producteurs OPEP campent sur leur position, aux USA, principal producteur hors OPEP des Shale Oil, l'embargo sur les exportations de pétrole américain vient quasiment d'être levé après 4 décennies de règne.
Le 31 décembre, le département américain du Commerce a décidé d'autoriser les exportations de pétrole ultra-léger et peu raffiné, ce qui, espèrent les pétroliers américains, préfigurera de l'ouverture des portes pour les exportations de brut. Pour les producteurs traditionnels de pétrole OPEP et non OPEP, cela se traduira par l'arrivée, dès l'été 2015, de quantités supplémentaires de pétrole américain sur le marché.
Cela ne présage rien d'autre que davantage de tensions sur des marchés en berne et assommés par la surabondance de l'offre. Reste à savoir si la stratégie de l'OPEP pour atomiser les producteurs de pétrole non conventionnels sera payante, l'objectif est loin d'être acquis.


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