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La fin de l'impunité pour Israël ?
La CPI lance des procédures sur des crimes de guerre commis en Palestine
Publié dans El Watan le 19 - 01 - 2015

La décision du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d'ouvrir un examen préliminaire pour voir s'il y a lieu de lancer une enquête sur les crimes de guerre israéliens commis en Palestine a provoqué une grande colère en Israël. Jusque-là, l'Etat hébreu n'a jamais rendu de comptes à qui que ce soit. Et cela depuis sa création, en 1948.
Pas du tout habitué donc à ce genre de situation, Israël, qui a toujours agi comme un Etat au-dessus des lois internationales, a semblé embarrassé et surpris par la décision de la CPI. Pour preuve, les réactions violentes de ses responsables, à leur tête le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, qui a qualifié la décision de la CPI de «scandaleuse» et a affirmé qu'il la «rejetait».
Selon Benyamin Netanyahu, premier responsable des crimes commis par l'armée d'occupation israélienne durant son agression contre la bande de Ghaza l'été dernier, la Palestine n'est pas un Etat.Comprendre par là que la CPI n'a donc aucune juridiction sur ce pays.
Aux Etats-Unis, fidèle allié d'Israël, on répète le même refrain de dénonciation de la CPI. Le porte-parole du département d'Etat américain, Jeff Rathke, a qualifié aussi d'«ironie tragique le fait qu'Israël, qui a fait face à des milliers de roquettes terroristes tirées contre ses habitants et leurs quartiers, soit maintenant l'objet d'un examen de la part de la CPI». Bien sûr, comme d'habitude, Washington oublie tous les crimes commis ces dernières décennies par l'armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés.
Mahmoud Abbas menacé de mort par Israël
L'examen préliminaire lancé par la CPI est le fruit de l'offensive diplomatique palestinienne menée au sein de l'ONU, qui s'est soldée par une adhésion de l'Autorité palestinienne à la CPI le 2 janvier dernier.
Avigdor Lieberman, chef du parti extrémiste Israël Beitenou et ministre des Affaires étrangères, est allé beaucoup plus loin dans ses réactions rapportées par des médias israéliens. Qualifiant la décision de la CPI de «provocatrice», Lieberman a dit que son pays va tout faire pour dissoudre, ni plus ni moins, cette haute instance juridique internationale.
Ce discours belliqueux montre combien cet Etat voyou n'a aucun respect pour les instances internationales et le droit international.
Sur la deuxième chaîne de la télévision israélienne, Lieberman a déclaré vendredi soir que son pays avait l'intention d'éliminer le président palestinien Mahmoud Abbas pour pouvoir négocier avec de nouveaux responsables de l'Autorité palestinienne et les pays arabes.
Mahmoud Abbas – qui a infligé plusieurs revers politiques au gouvernement israélien (adhésion de la Palestine à l'ONU comme Etat observateur 2012, adhésion à la CPI le 2 janvier 2015 et reconnaissance de l'Etat de Palestine qui avance en Europe) – est devenu l'ennemi public n°1 pour Israël, un peu comme l'était Yasser Arafat. Les menaces israéliennes sont bien réelles et doivent être prises au sérieux.
Crimes de guerre à la pelle
Les Palestiniens sont, bien entendu, satisfaits de cette évolution du dossier à la CPI. «Aucun Etat, personne ne peut arrêter ce que nous avons lancé et au bout du compte c'est une véritable enquête qui aura lieu après l'enquête préliminaire», a dit Ryad Al Malki, ministre palestinien des Affaires étrangères.
L'organisation non gouvernementale Amnesty International a affirmé de son côté que cet examen préliminaire pourrait éventuellement mener à une enquête de la CPI sur les crimes de guerre commis par toutes les parties en Israël et en Palestine et briser la culture de l'impunité qui a perpétué un cycle de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Dans tous les cas, la CPI peut poursuivre des auteurs présumés de crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis depuis le 1er juillet 2002.Les responsables israéliens qui se sont succédé au pouvoir depuis cette date ont commis des dizaines d'actes assimilables à des crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Avec les trois guerres lancées en 2008, 2012 et la plus récente, cet été, contre la bande de Ghaza et ses 1,8 million d'habitants, ayant fait des milliers de victimes civiles, la crème des responsables de l'Etat hébreu et de son armée risquent de devenir des accusés devant comparaître devant la justice internationale.
En réalité, ils devraient tous se retrouver derrières les barreaux. Cette nouvelle donne change complètement les règles du jeu auxquelles est habitué l'Etat hébreu et offre à la direction palestinienne des cartes pour poursuivre le chemin qui mènera à l'obtention des droits que reconnaît la légitimité internationale au peuple palestinien.


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