Depuis 2009, les communes de la wilaya d'Oran ont bénéficié de la réalisation de plusieurs marchés et ce sont des sommes faramineuses qui ont été dépensées pour ces marchés couverts, désertés finalement par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel, devenu de plus en plus florissant. Selon la commission des activités économiques de la commune d'Oran, pas moins de 1040 commerçants activant sur la voie publique, notamment à Medina Djedida, Eckmühl, Sidi El Houari, entre autres, recensés en 2014, ont refusé de libérer la voie publique et rejoindre les box au niveau des marchés couverts. Dans le cadre d'un programme ayant pour objectif la lutte contre le commerce informel, la wilaya a bénéficié de 23 marchés de proximité dans le cadre du programme communal du développement. Toutefois tout semble dire que ces structures réalisées dans le but d'assainir le commerce n'ont pas attiré les commerçants qui continuent à exercer dans l'informel. Selon les dernières statistiques, 60% des box des marchés parisiens ne sont pas exploités à Oran. Certains avancent que ces marchés ne sont pas dotés de toutes les commodités alors que la réalité est tout autre. Le marché informel a détruit toute activité commerciale à l'intérieur de ces marchés couverts. Devant cet état de fait, les responsables locaux de plusieurs communes ont décidé de radier les noms des commerçants qui n'ont pas occupé leur box au niveau des marchés couverts afin de les attribuer à d'autres commerçants.