Des études sont en train d'être effectuées pour la conception de la carte sociale urbaine de la ville de dellys située à l'extrême est de la wilaya de Boumerdès. La fin de la semaine dernière, une rencontre a regroupé, au siège de la wilaya, des responsables du ministère de l'environnement et de l'aménagement du territoire, de la wilaya et des bureaux d'études engagés dans cet atelier ainsi que des architectes et urbanistes pour débattre de ce projet. Ces études ont été décidées suite à l'émission, le 20 février dernier, de la nouvelle loi sur la ville qui vise à permettre un bon aménagement du territoire et un développement durable. L'on va ainsi, selon un document diffusé par les organisateurs de cette manifestation, vers une politique idéale de la ville qui tiendra compte ou favorisera la concertation entre différents acteurs dans la conception des stratégies de développement ainsi que la coordination entre les différents organismes. Ces études devraient aboutir au renforcement du rôle des collectivités locales dans la gestion de la ville. La carte sociale urbaine, elle, vise la coordination entre les politiques urbaines de l'Etat et des collectivités locales, la meilleure évaluation des ressources économiques, sociales et culturelles de la ville et l'organisation des prévisions de développements régional, national et mondial. Ce études, lancées au début de l'année en cours, concernent une douzaine de villes algériennes dont Sétif, Jijel, Ouargla, AlgerOran et Dellys et devraient coûter quelque 265 millions de dinars. Dix bureaux d'études nationaux et étrangers ont été associés à ce travail. Ces études se divisent en 4 chapitres majeurs, à savoir le système d'information géographique (SIG), la carte sociale urbaine, le plan de la coordination urbaine et la carte du réseau des villes. Pour ce qui est du programme qui intéresse dellys, celui de la carte sociale urbaine, on lui assigne trois objectifs majeurs : le renforcement de la coordination sociale à l'intérieur des groupements d'habitations, faire participer les habitants dans la gestion de leur ville et cités et la sensibilisation des acteurs économiques et sociaux. Ce qui devrait aboutir à quatre priorités : l'emploi et le développement économique dans les quartiers, villes et cités, l'éducation et la formation, la sécurité des biens et des personnes ainsi que le renouvellement urbain et la maîtrise du développement. Ces nouvelles orientations ont amené le ministère concerné à lancer, à l'avenir, un concours national de la meilleure ville et à instituer la journée nationale de la ville. Tout cela, après avoir dressé un constat des plus amers quant à la situation des villes algériennes actuellement.