Les personnes âgées sont nombreuses à vivre seules et mourir dans l'anonymat. Ces personnes sont victimes de l'isolement. La découverte fortuite de corps de personnes âgées en décomposition n'est pas rare. Ce genre de situation dont le premier facteur est la montée démographique du grand âge et le désengagement familial, se multipliera dans les années à venir. Les services de l'Action Sociale ont recensé près de 8.600 personnes âgées qui ont besoin de prise en charge. Même si ces personnes bénéficient de l'allocation forfaitaire de solidarité (AFS), elles ont toujours besoin d'une autre prise en charge, sociale et sanitaire. Aujourd'hui, la tendance au vieillissement de la population incite à l'adoption de nouvelles mesures, voire une stratégie pour la prise en charge du 3ème âge, et cela d'autant plus que la population âgée est sujette à plusieurs maladies de la vieillesse, à l'image du diabète, du rhumatisme, de l'hypertension et surtout de l'Alzheimer. À Oran, une cellule d'auxiliaires de vie a été créée dans la commune de Bousfer. Ces auxiliaires de vie ont pour mission la prise en charge à domicile des personnes âgées ou en situation d'handicap. Cette action est initiée par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme et l'Agence nationale de développement social (ADS). De son côté, l'association «Chougrani» a formé près de 106 aidants naturels dont 52 sont déjà sur le terrain. Les aidants naturels, ce sont des proches des personnes âgées, formés à l'effet d'améliorer le quotidien des personnes aux besoins spécifiques.