C'est un simple petit tronçon d'une vingtaine de kilomètres de la RN 27, mais dont l'intérêt est d'une importance capitale pour faciliter le trafic routier en direction de la wilaya de Mila, et au-delà, vers la ville de Constantine, dont le projet d'extension se fait toujours attendre. Depuis la finalisation de l'étude du dédoublement de ce tronçon allant de la ville d'El Milia, dans la wilaya de Jijel, jusqu'aux limites de la wilaya voisine de Mila, on semble ne pas trop s'empresser pour le réaliser. Et pourtant, il était question, au mois de juin 2012, date de la finalisation de cette étude, dont on avait pris le soin de présenter la variante retenue à la wilaya, de lancer dans l'immédiat les travaux de dédoublement de cette voie. Le dossier de ce projet a même été adressé aux autorités centrales pour le mettre à exécution dans les délais les plus courts. Or, depuis cette date, l'opération demeure toujours dans l'attente de sa concrétisation. «Avec les mesures d'austérité annoncées par le gouvernement, on risque bien de mettre de coté ce projet», suppute-t-on. Le dédoublement de cette route est prévu pour contourner la zone de Bellara, dans la ville d'El Milia, avant d'aller longer, tantôt à gauche tantôt à droite, la rive de l'Oued El Kébir (Le Rhumel). Trois ouvrages d'art, ainsi qu'un tunnel de 380 mètre linéaires, sont prévus dans le tracé retenu qui s'étendra sur un parcours de 24 km. Depuis quelques années, et à la faveur de l'augmentation du trafic portuaire à Djen Djen, devenu le principal port d'importation des véhicules, la circulation s'est densifiée sur cette voie. Pour les usagers de ce tronçon, la solution passe par son extension pour permettre aux poids lourds, bus et différents véhicules de l'emprunter dans de meilleures conditions. Dans son itinéraire, la RN 27 traverse le sud-est de la wilaya de Jijel avant de passer par une partie de la wilaya de Mila pour enfin prendre connexion avec la RN 5 à l'entrée nord de la ville de Constantine. Ce parcours, qui s'étend sur quelques 80 km, est prévu pour faire l'objet d'une opération de modernisation, dont la réalisation n'est qu'un projet qui reste à concrétiser.