Le Chabab de l'antique Cirta a subi une autre cuisante défaite en championnat, vendredi dernier, face à la modeste formation du MCEE. La seconde défaite de suite pour la troupe à Rachid Belhout en manque de verve depuis le début de la phase retour et avec, surtout, un jeu décousu et d'énorme soucis en défense. Sauf que les fautes défensives commises par les Constantinois ne sont pas les seuls responsables des dernières défaites. Il y a ce qu'on appelle l'aspect disciplinaire et le mauvais comportement de certains éléments durant les matchs importants, où les insultes envers les arbitres sont devenues à la mode au CSC cet hiver. Boucherit et Remache ont ouvert le bal et ont payé le prix fort, précédemment, face à l'arbitre Bichari. Des dépassements commis par les joueurs qui ont généré des cartons jaunes et rouges inutilement pour le CSC, qui souffre en même temps de la défection de certains éléments pour cause de blessures. Tout cela rend la tâche du coach Belhout plus stressante, compliquée par une pénurie d'argent avec les coéquipiers de Sameur n'ont pas touché le moindre centime depuis trois mois maintenant. Avec toutes ces «contraintes», on a un CSC qui stagne, sans le moindre progrès, au classement (8e avec 26 points), et dans le jeu. Le podium s'éloigne d'un week-end à l'autre et les ambitions de la direction de Bentoubal seront obligatoirement revues à la baisse, même si mathématiquement tout reste encore possible. Pour le moment, le CSC s'échauffe devant l'unique flamme qui le maintient en vie : la Coupe d'Algérie, qui fait rêver aussi les Sanafir, qui commencent à perdre patience face au faible rendement de leur équipe fétiche en ce début de phase retour.