Medjahed : «Il y aura une autre histoire à Hamlaoui» On dirait que les Kerbadj et compagnie ont rêvé de ce mauvais scénario que vient de subir les Constantinois dans leur samedi très spécial : une double défaite et avec le même nombre de buts. C'est ce que va retenir l'histoire de ce que vient de vivre le club de l'antique Cirta. Il faut dire que perdre deux matchs en une seule journée n'est pas facile à digérer pour un entraîneur ou les supporters, mais parfois il est nécessaire de regarder le verre à moitié plein mieux que vide. Face à un MOB en mode béton armé, le CSC a encaissé sur deux fautes de marquage, les copains de Boulemdaïs pouvaient revenir au tableau d'affichage surtout si ce dernier avait réussi son second penalty. Il ne faut pas oublier les conditions qui ont entouré ce match. Quand Simondi dit qu'il y avait des dépassements anti-sportifs et des choses anormales au stade, donc il y avait certainement quelque chose de mauvais et pas nette dans cette défaite. On a su que Boulemdaïs a été agressé verbalement au tunnel et a failli passer à la matraque avant le début du match par des pseudo-stadiers, en plus des insultes de ces mêmes stadiers et autres supporters envers les ex de la JSMB qui évoluent au CSC, à l'image de Cédric, Boulahia, Maïza et Belakhedar qui, malgré leur expérience, n'ont pas pu supporter ces comportements pas très fair-play et perturbateurs. C'est grâce à ces comportements que ces deux défaites sont devenues une sorte de victoire pour les Constantinois qui doivent être fiers de leur équipe. Un rapport accablant contre la direction du MOB L'autocar de l'équipe du CSC bombardé de projectiles et de pierres, des intimidations envers la délégation constantinoise avant, pendant et après le match, en plus du mauvais traitement réservé à quelques Sanafir qui malgré les menaces ont fait le déplacement. Après ces incidents, qui ternissent encore plus l'image du football national, la direction clubiste a décidé d'envoyer un rapport accablant à la commission de discipline contre la direction du MOB qui n'a pas joué son rôle convenablement avec son hôte du jour. Dans le rapport de la direction du club, il est mentionné que son homologue mobiste n'avait pas pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de l'équipe visiteuse. Medjahed : «Il y aura une autre histoire à Hamlaoui» L'entraîneur Nabil Medjahed, qui a dirigé la deuxième équipe du CSC au Niger, a avoué que l'équipe locale mérite amplement sa victoire de samedi passé : «Vu la physionomie du match et notre rendement collectif, je trouve le score final est logique, le Nigelec était mieux organisé, les locaux ont joué mieux que nous, ils ont tiré profit de notre fatigue ainsi des autres conditions qui ont entouré ce match, on n'est pas encore éliminés, on fera l'impossible au match retour pour renverser la situation et se qualifier, il y aura une autre paire de manches à Hamlaoui, on souhaite aller loin dans cette compétition pour procurer de la joie à notre public.» Derrag : «Trop de données défavorables» Il est l'un des éléments qui ont affronté l'ASN au Niger. Derrag a joué la totalité de la rencontre qui s'est déroulée sous une forte chaleur, le joueur clubsite pense que trop de données ont été défavorables au CSC ce jour-là, ce qui a causé cette défaite : «On a subi pas mal de choses dans cette rencontre, on n'a pas été gâtés par les conditions de jeu, avec une équipe scindée en deux parties, la forte chaleur et le taux d'humidité, on ne pouvait rien faire devant ces complications. Je pense que le fait de perdre d'un écart de deux buts est une source de motivation pour nous au match retour, surtout qu'on fera tout notre possible pour offrir cette qualification aux Sanafir.» Moins bavard, Bichari gagnera plus d'autorité On peut reconnaître un truc pour le referee Bichari, il arbitre bien et fait partie du lot des arbitres les plus respectés sur les terrains algériens. Ce dernier n'a pas influé directement sur le score final de la rencontre MOB-CSC, mais ce qu'on reproche à Bichari, c'est son bavardage incessant avec les joueurs. Trop de dialogue parfois inutile, ce qui fait déconcentrer les joueurs et fait perdre du temps aussi. La commission arbitrale doit faire la remarque à Bichari qui reste un bon referee malgré tout. Le CSC l'a fait et honoré son engagement La défaite à Béjaïa a coûté au CSC une décente au classement jusqu'à la 6e place, alors que l'autre revers à Niamey a permis aux Nigérians du Nigelec de prendre momentanément une avance en attendant le match retour prévu dans une semaine. Voilà ce qu'a perdu le CSC en une seule journée, mais l'essentiel est bien là, le club a honoré son engagement, tenu promesses et joué deux matchs en une seule journée. Les défaites passent au second plan, c'est naturel, c'est la baffe que vient de subir la LNF qui a affiché ses vraies intentions envers l'unique représentant du pays en cette Coupe des Confédérations. L'espoir est permis face au Nigelec Malgré des données défavorables et mauvais calculs de programmation de la direction clubsite qui devait peut-être rallier Niamey 48h avant le match et non 24h, le CSC a fait ce qu'il pouvait faire, il a résisté 55 minutes et s'est montré solide avec une équipe remaniée carrément, quand on trouve un milieu offensif (Sameur) qui a joué dans l'axe avec Berthé, ou des gars comme Houri et Zerdab, des Franco-Algériens qui n'ont jamais évolué sous une chaleur torride africaine en plein mois de février, en plus d'un seul élément remplacent sur le banc (Henaïni) qui s'est déplacé blessé en plus de cela, voir le résultat final de 2-0 est vraiment un excellent score pour le CSC et presque mauvais pour le Nigelec. Les Nigérians n'ont pas profité des malheurs des Constantinois. Quand Medjahed dit qu'il y aura une histoire différente dans une semaine à Constantine, il a raison de le faire car il a senti que l'adversaire est très prenable, et seul le CSC n'était pas dans son élément samedi passé, avec toute l'armada et les armes entre les mains, le CSC de Simondi crucifiera le Nigelec sans le moindre doute. A présent, la priorité du club est de bien se reposer et récupérer surtout des forces car une semaine très chargée attend l'équipe la semaine prochaine avec trois rencontres qui auront lieu en l'espace de quatre jours, un autre pari fou plein d'enjeux que les Clubistes doivent relever. Les Constantinois ont joué en bleu face aux Mobistes ! Ce fut une grande surprise de voir les joueurs du CSC porter un maillot dans sa plupart était de couleur bleue. Cela a rappelé les Sanafir, les couleurs de l'ennemi éternel le MOC. Certains fans très chauvins et superstitieux ont même trouvé la défaite normale car le bleu n'a jamais été un porte-bonheur pour le CSC. Cela est-il un manque d'imagination pour l'équipementier KCS qui auraient pu chercher du rose ou autre chose que ce bleu, ou juste une coïncidence ? Bouhenna et le tartan, pas encore l'osmose Les trois éléments fraîchement recrutés par le CSC au mercato d'hiver ont participé à la rencontre de championnat face au MOB, il est vrai qu'il est un peu tôt de juger les trois joueurs, mais pour une première participation, les Ziad, Bouhenna et Sayeh, c'est loin d'être une réussite, à commencer par le défenseur central Rachid Bouhenna qui a souffert avec les rebonds de ballon sur la pelouse en tartan du stade de Béjaïa. Le Franco-Algérien a besoin de temps d'adaptation avec ce genre de surface et de plus de temps pour créer une cohésion avec Maïza. Objectivement, ce dernier assume la moitié des responsabilités des deux buts du MOB. Le natif d'Annaba s'est montré naïf sur les deux buts de Yettou. Pour le rendement de Ziad et Sayeh, ces deux éléments ont été très justes dans l'effort, le premier a joué avec une grosse genouillère à cause de son ménisque souffrant, alors que l'ex du MCA a besoin d'un but pour se libérer et retrouver sa confiance.