Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a annoncé, hier à Oran, l'installation de muftis dans toutes les wilayas du pays avant la désignation du mufti de la République. Mohamed Aïssa a ajouté que 50 postes de mufti seront répartis sur les 48 wilayas en plus de deux autres au niveau de l'administration centrale du secteur, indiquant que les directions des affaires religieuses ont été destinataires de correspondances pour activer l'opération et choisir des imams compétents pour ces postes. Il sera procédé, après l'installation des muftis, à la constitution d'une instance nationale de Iftae et la désignation du mufti de la République, a-t-il encore expliqué soulignant que cette future instance sera ouverte aux universitaires spécialisés dans les domaines des sciences islamiques et autres sciences complémentaires. Le ministre a appelé, à cette occasion, à s'en tenir à la référence religieuse nationale déclarant qu'«il n'est permis à aucun imam, quelle que soit la source ou la région où il a étudié, de s'attaquer au rite malékite dans son territoire au Maghreb arabe, ni au soufisme qui constitue une caractéristique de la société algérienne».