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Réserves de change : 10 milliards de dollars perdus en 9 mois
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Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2015

C'est le rapport qui fait trembler tout un pays. La note de conjoncture pour les 9 premiers mois de l'année 2014, publiée par la Banque d'Algérie (BA), ne fait que confirmer les craintes quant à l'impact de la baisse des cours du brut sur les équilibres financiers externes de l'Algérie. Plus que le déficit inédit depuis plus d'une décennie de la balance des paiements, la note de conjoncture de la Banque d'Algérie évoque la baisse de près de 10 milliards de dollars des réserves officielles de change en à peine 9 mois.
Le déficit global de la balance des paiements s'est ainsi creusé au troisième trimestre 2014, se traduisant par un recul des réserves de change, or non compris, lesquelles sont passées de 194,012 milliards de dollars à fin décembre 2013 à 185,273 milliards de dollars au 30 septembre 2014. S'efforçant de ménager le chou et la chèvre, l'autorité monétaire tente tant bien que mal de rassurer, estimant que les réserves extérieures sont, dans un contexte où l'encours de la dette est à un niveau «historiquement bas», restent «adéquates» pour permettre à l'Algérie de faire face au choc externe qui caractérise l'année 2014.
Cependant, les chiffres provisoires de la BA reflètent l'indigence chronique de l'économie algérienne. L'une des raisons du déficit réside dans la contraction du solde de la balance commerciale, lui-même imputé au recul des prix du brut. Certes, le prix du baril de brut algérien est passé en moyenne mensuelle de 113 dollars en juin, à 96 dollars en septembre, soit un recul des cours sans commune mesure avec les niveaux des prix de janvier 2015.
La Banque d'Algérie a aussi relevé un redressement de 1,58% des volumes d'hydrocarbures exportés, ayant permis de contrebalancer l'effet de la baisse des prix. Néanmoins, divers facteurs creusent le déficit. Au-delà de la hausse continue des importations de biens et de marchandises, l'autorité monétaire pointe du doigt les importations de services. Elle considère donc que «le déficit du poste services, hors revenus des facteurs, s'est creusé, passant de 5,20 milliards de dollars au cours des 9 premiers mois de 2013 à 6,04 milliards de dollars.
Cela résulte de la hausse des importations des services techniques et de ceux liés au bâtiment et travaux publics». Ainsi, malgré la stabilisation du déficit du poste revenu des facteurs et une amélioration des transferts nets, ainsi que du compte capital, le compte courant de la balance des paiements a enregistré un déficit de plus de 4 milliards de dollars.
Des capacités de financement en baisse
Au-delà de l'effritement des capacités de résilience de l'Algérie aux chocs externes, la Banque d'Algérie s'inquiète, bien que subtilement, des équilibres budgétaires. Elle s'appuie sur deux données, l'épargne du Trésor auprès de l'autorité monétaire et la position du Trésor en tant que créancier sur le secteur bancaire. Il est une évidence, si les réserves de change permettront à l'Algérie de tenir sur le plan externe pour près de trois années encore, selon les prévisions de la Banque d'Algérie, rien n'est moins sûr pour ce qui est de l'épargne cumulée au sein du Fonds de régulation des recettes.
La note de conjoncture de la BA précise ainsi que «le stock d'épargnes financières du Trésor sur ses comptes ouverts à la Banque d'Algérie est en baisse à fin septembre 2014 comparativement à celui de fin juin 2014, puisque l'encours global des comptes du Trésor (compte courant, Fonds de régulation des recettes) est évalué à 4886,1 milliards de dinars à fin septembre 2014 contre 5235,6 milliards de dinars à fin juin 2014 et 5643,2 milliards de dinars à fin 2013».
Pis encore, la Banque d'Algérie estime que les capacités de financement du Trésor sont en baisse de 757,10 milliards de dinars par rapport à décembre 2013, et ce, sous l'effet de hausse des décaissements au titre de dépenses budgétaires d'équipement dans un contexte de baisse de la fiscalité pétrolière. L'autre effet pervers de la contraction des ressources du FRR est l'amenuisement des créances nettes de l'Etat sur le système bancaire.
Donc si la Banque d'Algérie tente de rassurer estimant que «la position financière de l'Etat en tant que créancier net vis-à-vis du système bancaire demeure appréciable en situation de choc externe et contribue à la reprise des rythmes d'expansion monétaire» et que le rythme de croissance des crédits à l'économie demeure élevé à 19,91%, de sérieuses interrogations persistent quant aux capacités réelles aussi bien du Trésor que des banques pour accompagner le plan d'investissement de l'Etat dont les grandes lignes ont été tracées dans le cadre du plan quinquennal 2015-2019 et dont dépend d'ailleurs une partie des fondamentaux de croissance.


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