- Samedi : Trois accusés, dont Bedjaoui, dans l'affaire Sonatrach-Saipem. Le nom de Chakib Khelil, lui, n'apparaît nulle part. Quelle surprise ! Entre-temps, le dialogue intermalien est au point mort alors qu'Alger espérait la signature d'un accord imminent. Le rayonnement diplomatique sera pour une prochaine fois. En fin de journée, deux jeunes s'immolent par le feu à Aïn Benian, dans l'Ouest algérois, dans l'indifférence générale. Bien sûr. - Dimanche : L'armée est attaquée par des terroristes à Bouira, mais aucune victime à déplorer. Nos valeureux hommes ont maîtrisé la situation. Entre-temps, lancement de la conférence Fikra, qui ambitionne de montrer «une Algérie qui réussit». Pas de chance, c'est l'Algérie qui rame qui s'illustre à Constantine, où demandeurs de logements et commerçants bloquent le centre-ville. De capitale de la culture arabe à capitale du mal algérien, un seul petit pas. - Lundi : Revoilà Benflis qui affirme que «la fin du régime est proche». A force de le répéter, la prophétie finira par se réaliser et à ce moment-là on espère tous qu'il se souviendra qu'il a fait partie de ce régime. Entre-temps, Naftal rassure les Algériens, il n'y aura pas de pénurie de carburant. Triste qu'un pays producteur de pétrole ait à rassurer sur ce point. Sinon, un avion d'Air Algérie a atterri à Paris sur l'herbe au lieu de la piste. Loufoque. - Mardi : Necib, commandant des forces nationales de l'ANP n'est plus, il s'est éteint à Paris où il était traité. Entre-temps, le 5e round des négociations intermaliennes s'ouvre, Lamamra se dit «confiant» et prépare les autres négociations qu'il veut mener en Libye et invite «au respect de sa souveraineté». Quand nous aurons fini de régler les problèmes des autres, peut-être pourrons-nous penser aux nôtres. - Mercredi : Le chef de la diplomatie britannique est à Alger, alors que le dialogue intermalien reprend doucement, programme chargé en perspective pour Lamamra. Entre-temps, Raouraoua affirme qu'il ne briguera pas un nouveau mandat au sein du comité exécutif de la FIFA. Certains savent donc quitter le confortable fauteuil. Sinon, le parti de Benflis a le droit de tenir son congrès, pour enfin proposer une alternative plutôt que des critiques stériles continuelles. - Jeudi : A Touggourt, des habitants bloquent une route nationale et appellent au respect de leur dignité. Pas certain que ce terme soit vraiment connu du pouvoir, hélas. Entre-temps, Haddad se rendra à Dakar, n'en déplaise à la Banque d'Algérie qui ne veut entendre parler que d'investissements en Europe. Sinon, Hanoune reproche aux proches de Bouteflika d'accaparer les rouages du pouvoir. Quand elle parle de «proches», s'inclut-elle dans le lot ? - 36 revendications du corps enseignant auraient été satisfaites, selon Nouria Bengherbit, qui fait face à un mouvement de grève important depuis 2 semaines.
