L'été est synonyme de rush vers la grande bleue. Les plages du littoral sont prises d'assaut par les estivants qui, l'espace de la belle saison, profitent de la mer, de ses bienfaits et de l'astre flamboyant. Soit. Aussi, faut-il souligner qu'hormis deux ou trois piscines open air dans le littoral algérois, qui datent de l'époque coloniale, aucune commune de la wilaya d'Alger ayant les pieds dans l'eau n'a jugé bon de réaliser une piscine. Un type d'infrastructure qui, pourtant, devait revenir moins cher et résorber le grand rush des estivants, surtout que nos sites balnéaires ont peine à se défaire de la pollution que génèrent et les déchets solides et les eaux usées des ménages. Dire aux enfants de ne pas aller se baigner l'espace d'un été, au risque de choper une quelconque maladie infectieuse dans la plage du coin, devient une solution simpliste au moment où les potentialités naturelles qu'offrent nos côtes, sur le plan loisirs, sont très peu exploitées. Car combien de piscines communales, si l'on excepte celles qui relèvent des hôtels et autres structures sportives, jalonnent le littoral de la wilaya d'Alger ? La piscine El Kettani, qui n'ouvre ses portes que le temps d'une saison et celle du RUA au port d'Alger qui, elle, n'admet qu'une frange sélective (toutes deux construites à l'époque coloniale) demeurent des infrastructures insignifiantes, et ce, au regard de la grande affluence des estivants qui n'ont de loisirs d'été pour meubler leur douce oisiveté que la mer. Autrement dit, sur les quatorze communes littorales de la wilaya d'Alger, aucune n'a jugé utile d'intégrer dans son plan de développement communal un projet de ce type, susceptible de répondre aux caprices des sportifs et de la marmaille. Un tel projet ne semble pas encore taquiner les méninges des collectivités locales. Serait-ce si peu important dans un pays où l'été s'étend sur quatre, voire cinq mois dans l'année ? Et pourtant, il n'est pas moins évident que le coût d'une telle structure open air, de surcroît au bord de la mer revient beaucoup moins cher qu'un ouvrage de ce type réalisé en ville avec l'eau douce ! ! !