Photos : Mehdi I. El Kala n'est pas seulement connue pour sa réserve naturelle, elle est aussi reconnue pour ses belles plages qui bordent ses côtes, et la plage Messida en est un exemple parfait de beauté du littoral algérien. La route qui mène vers cette région édénique est bordée d'eucalyptus. El Kala n'est pas seulement connue pour sa réserve naturelle, elle est aussi reconnue pour ses belles plages qui bordent ses côtes, et la plage Messida en est un exemple parfait de beauté du littoral algérien. La route qui mène vers cette région édénique est bordée d'eucalyptus. Imposants, certains sujets sont plusieurs fois millénaires si l'on tient compte de leur circonférence. Quand il fait chaud, quelques automobilistes s'arrêtent pour se reposer sous l'ombre de ces arbres, histoire de se dégourdir les jambes. A Messida, l'on distingue aisément deux petites plages que sépare un oued. Elles sont belles et propres. Territorialement, la plage de l'ouest dépend de la municipalité d'El Kala, tandis que celle de l'est relève de la commune d'Oum Tboul. S'il faut rappeler qu'on s'y baigne dès la fin du mois de mai, il va sans dire qu'en saison de grande chaleur, la plage en question est quotidiennement prise d'assaut par des centaines estivants. En ce vendredi, la plage Messida grouille de monde. On peine à s'y faire une place. Après une semaine de fatigue, les gens viennent ici se reposer et profiter des bienfaits de la baignade. D'emblée, ce qui attire l'attention, c'est la provenance des estivants qui viennent de toutes les wilayas de l'est du pays, notamment de Annaba et Constantine. A défaut d'aller en Tunisie pour des raisons finan cières, beaucoup de familles passent l'été à El Kala. Rencontré à quelques encablures de la magnifique plage, Abed affirme venir ici tous les jours avec sa famille pour se baigner. Il faut souligner qu'en plus du calme qui règne dans cette région, la plage est propre. «Franchement, dit Abed, je me sens vraiment en paix ici, parce que personne ne nous dérange». Les différents atouts font que pour s'y installer, il faut slalomer et surtout jouer des coudes. C'est que les places se méritent. Même si l'endroit est féerique, les habitués des lieux ont été unanimes à dire qu'il manque la moitié de la plage, les eaux de l'oued en crue ayant emporté des tonnes de sable. Pour qu'il puisse se reconstituer, ce site a besoin de plusieurs années.