L'amoncellement des détritus en milieu urbain est semble-t-il, au centre des préoccupations des responsables de la municipalité qui viennent d'associer des partenaires privés pour faire face au problème. Des cités, à l'image de Djenene Teffeh, Draia Ahmed, Chaâbani… naguère défigurées par des monticules d'immondices, connaissent un léger mieux, a-t-on constaté, de visu. Des bennes à ordures remorques ont remplacé celles érodées et crasseuses que l'on plaçait à l'entrée des quartiers. Les artères principales et les boulevards sont moins affectés par les odeurs nauséabondes des sachets éventrés. D'autres agglomérations, demeurent, toutefois, affectées par le phénomène. Non loin du POS 10, une importante partie de la cité Baoulou, aux quartiers tentaculaires de Mezghiche, Berrel Salah, Ahmed Loulou, Ghellouci, Aïn-Ouaâd-Allah et bien d'autres, le problème s'y pose encore. Contacté, à ce sujet, Yacine Kaneche, le secrétaire général de la commune de Souk-Ahras, a déclaré ceci : «Vous avez, sans doute, constaté qu'il y a une meilleure maitrise de l'opération quotidienne de ramassage des ordures ménagères(…) c'est le fruit d'un programme lancé le dernier semestre de l'année 2014». Et d'ajouter : «Après un long travail de réflexion et de concertation, le recours au partenaire privé a été retenu comme alternative de renforcement par rapport au déficit que nous avions en matière de couverture des différentes agglomérations de la ville». L'APC de Souk-Ahras a signé, pour ce faire, trois conventions avec des entreprises qualifiées, doté son parc roulant de quatre nouveaux véhicules aménagés et a acquis 100 nouvelles bennes remorques installées dans les différentes cités, celles de la périphérie incluses, a-t-on appris auprès du même responsable. La sensibilisation des citoyens est l'autre volet abordé par notre interlocuteur : «Nous avons lancé en collaboration avec le Croissant rouge algérien,une campagne d'orientation et d'explication des conséquences de la prolifération des décharges sauvages et les méfaits du jet anarchique des sachets à ordures en milieu urbain», a-t-il indiqué.