Les organisateurs de la marche pacifique des citoyens de la commune d'Azazga ayant eu lieu jeudi 26 février ont apporté des précisions suite à notre compte-rendu paru samedi dernier. Ils soulignent que plus d'un millier de personnes, notamment des jeunes encadrés par des sages de cette ville, ont pris part à la manifestation dénonçant «le silence et l'absence de réaction des autorités administratives de la wilaya devant la fermeture de la mairie depuis 6 mois». «Cette fermeture pénalise non seulement les élus eux-mêmes, mais surtout l'ensemble de la population de cette commune qui compte environ 40.000 habitants», nous dira un des marcheurs, habitant du centre-ville. Les citoyens de cette municipalité, organisés en «Comité de sauvegarde de la commune d'Azazga», ont déjà interpellé par lettres le wali de Tizi Ouzou, dans lesquelles ils ont exprimé leurs «préoccupations quant à la situation critique de notre collectivité depuis des mois, la non application de la loi et l'atteinte à l'ordre public». Dans son document, ce comité réclame notamment «les résultats de l'enquête diligentée par la wilaya et des mesures à même de dénouer la crise que vit notre APC», comme il s'élève contre «l'exclusion de ce chef-lieu de daïra du dernier découpage administratif pour devenir une wilaya déléguée, un statut que nous réclamons pour Azazga», clament nos interlocuteurs, exhortant les pouvoirs publics à «intervenir dans les plus brefs délais pour mettre fin à cette situation de pourrissement et au climat de non Etat frappant une aussi réputée commune comme Azazga».