L'Algérie non concernée par la suppression du visa indonésien L'Indonésie s'apprête à supprimer les visas de tourisme pour 30 nouveaux pays dans l'espoir d'attirer davantage de visiteurs pour doper la première économie d'Asie du Sud-Est. Toutefois, cette mesure ne concerne pas l'Algérie, nous affirme l'ambassade d'Indonésie à Alger. «Depuis 2007, les Algériens peuvent avoir le visa au niveau de l'aéroport. Il coûte entre 25 et 50 dollars», explique à El Watan le chargé de communication de l'ambassade, Djounaïdi Boudi. La mesure de suppression de visas concerne par exemple la Russie, la Chine, l'Allemagne, la France et les Etats-Unis, selon le ministre du Tourisme indonésien, Arief Yahia. Il espère qu'avec cette nouvelle disposition, son pays pourra accueillir «un million de touristes étrangers supplémentaires». Cette mesure «peut rapporter un milliard de dollars», selon les estimations des responsables indonésiens. Présentement, les citoyens «d'une quinzaine de pays» peuvent entrer en Indonésie sans visa, notamment ceux des pays voisins. Eclipse solaire, attention aux yeux ! L'éclipse solaire, qui sera visible vendredi en Europe et en Afrique du Nord notamment, peut endommager la vision de façon irréparable si elle n'est pas observée avec des lunettes spéciales de protection et complètement opaques à la lumière normale. Une observation directe du disque solaire peut engendrer des lésions de la cornée ou de la rétine. Si les lésions de la cornée essentiellement liées aux ultraviolets sont réversibles en quelques jours, les lésions de la rétine peuvent «altérer» définitivement la vue. Ces lésions peuvent se manifester par une baisse de la vision centrale, de la perception des couleurs, ou encore des déformations visuelles ou des tâches sombres dans le champ de vision. A défaut de lunettes, il est possible de regarder l'éclipse sur internet, où de nombreux sites spécialisés en astronomie installeront une webcam pour la filmer en direct depuis les différents sites d'où elle sera visible. Report du Salon arabe du livre à 2016 Prévu pour mai 2015 à Constantine, le premier Salon arabe du livre sera organisé en 2016. Le ministère de la Culture a pris la décision de le reporter pour mieux organiser la manifestation qui sera inscrite dans le programme «Constantine, capitale de la culture arabe 2015». Et, contrairement à ce qui a été annoncé, l'éditeur Ahmed Madi, directeur de Dar El Hikma n'a pas été désigné commissaire du Salon arabe du livre, et Hamidou Messaoudi, actuel commissaire du Salon international du livre d'Alger (SILA), pourrait être chargé d'organiser cette nouvelle manifestation culturelle. Par ailleurs, le 20e SILA se déroulera du 27 octobre au 7 novembre 2015 au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex). Secousses telluriques à Merouana La secousse tellurique de magnitude 4,3 sur l'échelle de Richter qui a ébranlé mardi, peu après 22h, la région de Merouana (Batna), suivie de plusieurs répliques, dont celle enregistrée hier à 7h15, a provoqué des frayeurs mais aucune perte humaine, selon la Protection civile. Des habitants de la ville de Merouana, où un premier tremblement de terre s'était produit dimanche dernier en milieu de journée, ont quitté précipitamment leurs appartements avant de les réintégrer un peu plus tard dans la nuit, selon le chargé de la communication de la Protection civile, Zoheir Nekaâ. Selon ce responsable, c'est surtout le côté répétitif des secousses qui a inquiété les citoyens, mais cependant aucun mouvement de panique n'a été enregistré. Formation sur les risques professionnels Une convention liant la Protection civile à Algérie Télécom a été signée lundi dernier, prévoyant la formation du personnel de l'opérateur à la prévention des risques et à la gestion des divers accidents. La formation bénéfiera aux 20 000 travailleurs de l'entreprise et concernera notamment l'initiation aux premiers gestes de secours. Entre autres risques, l'électrocution, les incendies, les chutes, les accidents industriels, en plus des risques naturels, d'où la nécessité de gérer de manière efficace les accidents et d'inculquer la culture préventive aux employés en s'appuyant sur l'expertise des professionnels de la Protection civile. «Le risque zéro n'existant pas, il est important d'inculquer la culture de la gestion du risque dans l'ensemble des institutions du pays afin de réduire le nombre des accidents, d'une part, et de sauver le patrimoine industriel, d'autre part», a affirmé le colonel Mustapha El Habiri, DG de la Protection civile.