Les opérations d'abattage de bovins au niveau d'Alger ont fléchi d'une manière considérable. En effet, cette incessante baisse a été enregistrée depuis l'année 2010, où la production à Alger atteignait les 36 000 têtes, contre 32 000 au cours de l'année 2014 (90 têtes par jour). Selon l'inspecteur vétérinaire de la wilaya, Abdelhalim Yousfi, en dépit de la capacité des structures à accueillir un nombre suffisant de bêtes, à l'instar de celles d'Hussein Dey, El Harrach, Bordj El Bahri, Eucalyptus, Rouiba et Zéralda, la demande en matière de viande fraîche reste en deçà des chiffres honorables réalisés durant les années précédentes, contrairement aux bons chiffres réalisés par la vente de viande congelée. Selon M. Yousfi, cette baisse conséquente peut se traduire par la provenance douteuse et la réticence de la population quant à l'état de santé du bétail frappé auparavant par une série de virus (porcine, H1N1, fièvre aphteuse). Par ailleurs, ce recul se justifie, entre autres, par la dépréciation du dinar ainsi que le faible pouvoir d'achat. Il est à préciser que l'état et la vétusté de ces abattoirs cités ci-dessus est déplorable et ne répond plus aux normes exigées en termes de matériel, d'hygiène et de proximité, selon la même source.