La population de Ouaghzen, village situé à quelques encablures du chef-lieu de Aïn El Hammam, souffre des incommodités liées à l'état de la route et des désagréments causées par les eaux usées. Des égouts débordant de partout risquent à tout moment de nuire véritablement à la santé des habitants. Ces derniers attendent que les services concernés interviennent, en vain. A Aït Aïlem, à une dizaine de kilomètres de l'ex-Michelet, c'est le même décor nauséabond, mais particulièrement nuisible. D'autres égouts y déversent des eaux usées, coulant sur plusieurs kilomètres le long de la RN71 qui longe ce village. Ces eaux demeurent une source de danger permanent pour les villageois et les usagés de la route, qui doivent forcément subir les contraintes d'un tel débordement nauséabond. Les habitants des maisons limitrophes ne savent plus à quel saint se vouer. « Le problème de l'assainissement n'a jamais été définitivement résolu à Aït Aïlem », s'indigne un vieux routier avant d'ajouter : « On vient à peine de drainer un réseau d'assainissement à quelques dizaines de mètres plus loin et voilà que ça émerge de nouveau. »