L'artère principale du centre-ville de Aïn El Hammam n'en finit pas de causer des désagréments aux citoyens et de surcroît aux locataires et aux commerçants des cités limitrophes. Ces derniers se voient enclavés entre des égouts à ciel ouvert bordant le côté droit de la rue Colonel Amirouche et des amas d'agrégats et de matériaux de construction d'un éternel chantier. A l'heure actuelle, certains propriétaires de restaurants et autres magasins d'alimentation payent cher ce manque d'hygiène. L'odeur nauséabonde qui se dégage de ces égouts a fait fuir plusieurs de leurs clients soucieux de leur santé. « Nous nous demandons pourquoi un travail de quelques heures s'étale sur plusieurs semaines », s'interroge-t-on. Les passants empruntant ce boulevard sont obligés de disputer la route aux automobilistes. A quelques encablures du chef-lieu et à quelques dizaines de mètres seulement de l'hôpital de Aïn El Hammam se trouve la cité Akkar. Celle-ci offre une vue féerique s'ouvrant sur la chaîne montagneuse du Djurdjura. A quelques pas des habitations, un égout à ciel ouvert accroche le regard. Une odeur asphyxiante se dégage d'un grand trou, un habitacle pour les mouches, les moustiques et les rats. Il est situé juste au milieu du carrefour, à proximité du lycée Mustapha Ben Boulaïd. « Cette situation dure depuis plus de trois mois. Le propriétaire de l'immeuble d'en face a maintes fois interpellé les services concernés », nous apprend un jeune locataire, propriétaire d'un magasin de vêtements. Une grille métallique a été posée pour éviter d'éventuels accidents pour les passants, et qui semble, elle aussi, causer d'autres désagréments. Ces égouts qui représentent un danger potentiel pour la santé publique semblent n'inquiéter aucun responsable.