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Galerie d'art : Aïda, quatre lettres... de nobless
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Publié dans El Watan le 01 - 04 - 2015

Son antre tient en quatre actes, pour ne pas dire en quatre lettres de l'acronyme publicitaire anglais «attention, interest, desire, action (Attention, intérêt, désir, action). Si vous allez du côté de chez Aïda, à Dély Ibrahim, à Alger, Souad Teiar sera votre hôte et hôtesse de... l'art.
Elle vous accueillera chaleureusement dans son petit coin de Florence. Car c'est une villa des arts exclusivement plastiques. Un îlot artisan et artistique, un espace d'expression directe et libre de la dextérité. Quand vous entrez chez Aïda, vous n'êtes guère dépaysé.
Au contraire, vous vous sentez à la maison, chez vous, ‘‘at home''». L'encens, le miel odorant, l'ambiance pittoresque et antiquaire, les bougies bornant les murs, les installations, des meubles de style ou encore des reliques. Elle est même très fière de sa «caverne d'Aïda» recelant une lanterne et un tapis traditionnel de Khenchela datant d'un siècle et demi.
Souad Teiar reçoit, guide, explique et surtout écoute avec attention les visiteurs et par voie de conséquence les amateurs de bonnes toiles, les acheteurs. Templière d'Aïda, l'oasis, elle nous présente la collection de Sofiane Dey, 26 ans, originaire de Batna, au talent avéré qui parraine, ou plutôt marraine. Une exposition intitulée «Au fil des portes»… qu'elle ouvre aux jeunes artistes peintres, des anonymes venant des autres villes d'Algérie.
Agitatrice de jeunes talents
Car elle regorge d'excellents plasticiens. Elle en parle avec amour, voire avec affection. Son vœu le plus cher, son ambition demeurent et restent la promotion des jeunes talents de «l'intérieur» du pays. Sans prétention aucune, elle se veut être agitatrice de talents insoupçonnés. «J'aime quand un artiste trouve sa voie en faisant ce qu'il aime. Venir exposer à Alger est le secret de la réussite.
Ces jeunes font de très belles choses. Leur réussite est mon succès. Vendre des tableaux n'obéit pas à une question de ‘‘baie'' d'Alger ou de ‘‘La Casbah''. J'aime aussi quand une collection ressemble à un livre d'art souligné par des citations. Une exposition doit faire voyager les gens. Si je ne suis pas convaincue par la collection, je sursois…Aïda n'a pas d'agenda cyclique par rapport à un date… Mais gérer une galerie, c'est très difficile. Et de surcroît tout un chapelet de charges.
On ne vend pas tous les jours. Il y a un manque de mécénat…». Souad Teiar, ayant fait des études en informatique, marketing et communication, a été bercée, depuis sa prime enfance, dans un environnement de culture.
Et puis, elle était curieuse des choses de nature… pas du tout morte.
Sept ans de réflexion
La galerie Aïda a été inaugurée en 2008. Soit depuis sept ans…de réflexion ! Et ce, avec le précieux concours agissant. «J'ai eu la chance d'être entourée d'extraordinaires personnes et artistes au début pour m'encadrer, m'orienter, m'accompagner… J'apprends et je demande toujours sans complexes…».
Ceux qui ont exposé sont passés ou ont visité Aïda, elle les considère comme des amis de la galerie. «Je parle d'amis de la galerie. Là, d'ailleurs, je vais faire une surprise à deux artistes. Je célèbre leur anniversaire…».
La preuve ! C'est l'Aïd… tous les jours dans cette galerie. Les artistes y viennent se «lâcher», s'évader et partager un agréable moment au sein de ce cercle des poètes retrouvés, jurant avec la quadrature du carcan routinier, comme l'artiste peintre Youcef Hafid y exposant à partir du 11 avril 2015. Une bonne action suscitant intérêt, désir et attention. Des lettres de noblesse. Dont acte !


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