Le bras de fer entre l'entreprise Alexo et l'Assemblée communale populaire d'Amizour a continué, hier, avec une nouvelle tentative de la première partie de reprendre les travaux de pose d'une conduite d'alimentation en gaz que l'APC avait démontée quelques jours plus tôt. La nouvelle tentative n'a pas trop différé de celle de la veille quand les élus de la commune sont venus mettre en demeure l'entrepreneur de stopper ses engins. L'opposition de l'APC a été renouvelée hier en présence des éléments de la police réquisitionnés pour veiller à l'application d'une décision de justice en faveur d'Alexo. Rien n'y fait dans une atmosphère relativement tendue qui a laissé planer, un moment, le risque d'un dérapage. Tandis qu'une vingtaine de représentants d'associations de la commune sont venus renforcer les rangs des élus pour faire bloc contre la réouverture d'une tranchée, quelque dix travailleurs de l'entreprise se sont engagés, eux, à défendre le chantier en question à la première pelletée que l'engin de la commune a pu remblayer avant de se résigner à quitter les lieux tout comme d'ailleurs ceux réquisitionnés par l'entreprise Alexo qui exhibe une décision de la wilaya demandant « d'accorder un intérêt particulier à ce projet ». Encore une fois, l'entreprise à 70% privée (30% de la Somacob) ne pourra pas disposer encore de gaz pour pouvoir mettre en service son unité d'extrusion de profilé aluminium dont la réalisation souffre de l'absence d'un permis de construire que l'APC refuse d'établir pour « non-conformité avec le POS » et « absence d'autorisation d'exploitation ». Un sujet dont l'avenir promet, à coup sûr, d'autres rebondissements.