- Turquie : Les autorités turques ont ordonné hier le blocage de Twitter, Facebook et YouTube pour y empêcher la diffusion des photos d'un procureur tué la semaine dernière à l'issue d'une prise d'otage au tribunal d'Istanbul, ont rapporté les médias. Un message de l'Autorité administrative des télécommunications (TIB), posté sur YouTube, indique que cette interdiction, la première de grande ampleur depuis le blocage décrété il y a un an pour empêcher la diffusion d'accusations de corruption visant le gouvernement islamo-conservateur au pouvoir, a été ordonnée par «mesure administrative». - Mali : Un Néerlandais détenu au Mali par Aqmi a été libéré hier par des soldats des forces spéciales françaises lors d'une opération dans l'extrême-nord du pays, a déclaré le ministère français de la Défense. «L'otage néerlandais Sjaak Rijke, enlevé à Tombouctou le 25 novembre 2011», a été libéré lors «d'une action militaire conduite par les forces spéciales de l'armée française. Cette action de combat a permis la capture de plusieurs individus», a précisé le ministère dans un communiqué. Le commando qui a enlevé Sjaak Rijke détient encore un Sud-Africain, Stephen Malcolm McGown, et un Suédois, Johan Gustafson. - RD Congo : Une fosse commune contenant 425 cadavres, récemment enterrés, a été découverte dans la grande banlieue de la capitale congolaise Kinshasa, ont rapporté des médias locaux hier. Selon certaines sources citées par la radio onusienne Okapi, ces corps sont ceux de personnes mortes lors des événements survenus en janvier dernier à Kinshasa, lors de manifestations réprimées contre une modification de la loi électorale susceptible de maintenir le président congolais Joseph Kabila au pouvoir au-delà de la fin de son second mandat, en décembre 2016. Le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Evariste Boshab Mabudj, cité par le site Starducongo, a rejeté cette version. - Tchad : Sept personnes ont été tuées vendredi au Tchad dans une localité proche du lac Tchad, dans une attaque attribuée au groupe armé nigérian Boko Haram, a-t-on annoncé hier de source officielle. Les assaillants ont tendu une embuscade à des civils qui se rendaient au marché de Tchoukou Telia, a indiqué Dimouya Souapebe, sous-préfet de Baga Sola. Certaines victimes ont été égorgées, d'autres tuées par balle, a-t-il ajouté. Après l'attaque, des engins explosifs artisanaux ont été découverts sur la route reliant Tchoukou Telia à Ngouboua, localité où Boko Haram avait déjà mené un raid il y a quelques semaines, selon des sources humanitaires de la région.