Les locataires de l'immeuble sis au 34 rue Arbadji Abderrahmane contestent les travaux de réhabilitation entrepris par 4 entrepreneurs. Trois ans après leur commencement, ces travaux, toujours en cours, n'ont pas eu l'effet escompté. Les habitants n'ont toujours pas rejoint leur résidence. Pour eux, à la place du système de voûtes, de rigueur dans pareille construction, les entrepreneurs engagés par deux bureaux d'études ont entamé les travaux sans respecter les matériaux d'origine. Ainsi, ils ont installé à la place des voûtes de la ferraille. Aussi, à en croire l'un des résidents, le premier entrepreneur, croulant sous les dettes et poursuivi en justice, aurait subtilisé des objets comme le marbre. Les deux bureaux d'études censés les contrôler sont restés impuissants face aux travaux de replâtrage entrepris. Selon eux, les services du CTC, venus expertiser les travaux progressant au pas de tortue, ont accablé les entreprises dans trois rapports successifs. Ceux-ci, attestent-ils, ont été sommés par la justice de les rendre public mais sans résultat. En désespoir de cause, nos interlocuteurs disent avoir été dans l'obligation d'entreprendre les travaux de réhabilitation à leurs frais.