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Aïn Témouchent : L'agriculture face au danger des pesticides
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Publié dans El Watan le 19 - 04 - 2015

Nous l'avions précisément approché en raison des craintes des céréaliculteurs qui les conduisent actuellement à traiter leurs champs afin de prévenir les fâcheuses conséquences des brouillards matinaux et les caprices météorologiques d'avril. L'apparition de maladies cryptogamiques risque de compromettre les futures récoltes qui s'annoncent généreuses, l'année agricole 2015 ayant démarré de façon très prometteuse.
En effet, les précipitations ont été idéalement réparties dans le temps au point que d'aucuns ont eu l'impression qu'il a plu davantage que l'année précédente alors que l'on est au même niveau de pluviométrie, soit 439,5 mm au 31 mars dernier. Sauf pour avril qui, hormis la bruine de mercredi dernier, s'est montré sec. Les enlèvements de produits phytosanitaires ont grimpé auprès des CCLS et les champs de blé tendre, cette variété étant la plus fragile des céréales, sont en priorité épandis.
Cependant, ce recours aux produits organophosphorés et chlorés est fortement entré dans les mœurs, en très peu de temps, qu'il commence à inquiéter les spécialistes, eux qui s'étaient habitués à une agriculture algérienne demeurée biologique jusqu'à ce que la nouvelle politique qui, à force d'un stimulant soutien financier, l'a fait basculer vers l'autre extrême. Pis, même l'engraissement qui se faisait avec de la fumure a été totalement détrôné chez certains exploitants. Ils en sont à saturer le sol d'engrais chimiques afin de maximiser la production.
Un spécialiste cite en particulier le cas de locataires de terres à des attributaires d'EAC qui préfèrent ne pas les travailler et en tirer une rente : «Les locataires cultivent des serres pour produire hors saison, et gagner beaucoup, mais encore au lieu que les engrais soit des compléments d'éléments nutritifs pour les plantes, ils deviennent l'essentiel de l'engraissement. Cette agriculture intensive épuise un sol qui n'est plus nourri d'azote, de phosphore et de potassium que chimiquement.
Et lorsque les locataires quitteront cette terre pour aller louer ailleurs, parce que les sols ne donnent plus et que la nappe phréatique aura été polluée, les «agriculteurs» de l'EAC se retrouveront avec une terre qui ne peut plus rien produire. Il leur faudra au moins cinq années d'investissement et d'engrais vert pour la rendre à la vie. En sont-ils capables? Cela m'étonnerait !» Quant à ce qui est du recours de plus en plus abusif au traitement phytosanitaire, le mal vient du fait qu'on perd de vue qu'un produit possède une durée de rémanence.
Il s'agit de la période durant laquelle une fois pulvérisé sur une plante, celle-ci est protégée des maladies. «Cela signifie que lorsque la plante est en production, durant cette période, ses fruits contiennent des pesticides qui les protègent des maladies. Cela signifie ipso facto que durant cette période, les fruits ne doivent pas être récoltés en raison de la rémanence sinon on livre sur le marché des produits gorgés d'un poison. Subséquemment, il est du devoir du producteur ou l'acheteur de récoltes de respecter la période d'emploi des pesticides avant récolte (DAL) particulièrement pour ce qui concerne les produits pouvant être consommés crus (tomate, salade, concombre, etc.).
Or ce que l'on constate, pour citer un exemple observable même par un néophyte, actuellement les tomates en vente sont couvertes de tâches verdâtres des pesticides, ce qui indique clairement que le DAL n'a pas été respecté». Et dire qu'il existait une police phytosanitaire qui a été supprimée. «A l'époque où cela a été décidé, notre agriculture était bio, et donc sans conséquence. Mais aujourd'hui, cela devient une question de santé publique», conclut notre interlocuteur dont la préservation de l'anonymat est nécessaire.


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