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“L'agriculture utilise très faiblement les engrais et les pesticides”
Entretien réalisé avec M. Guendez, Directeur Général de l'Institut national de la Protection des vé
Publié dans Liberté le 22 - 12 - 2008

On ne voit plus les coccinelles, les abeilles meurent ou deviennent infécondes, les fruits tombent avant maturité. La réalité est amère : les pesticides et les engrais chimiques sont ravageurs, pourtant les propos du premier responsable de l'Institut national de la protection des végétaux (INPV) sont tempérés, à bon escient. Le ton est, toutefois, à la vigilance.
La pollution par les engrais chimiques et par les pesticides est inhérente à l'agriculture pratiquée ces trente dernières années. Quel est aujourd'hui le diagnostic de l'INPV ?
Nous essayons de faire en sorte que cette pollution diminue. En effet, l'utilisation intensive des engrais a des répercussions sur la biodiversité de façon générale. C'est aussi le cas des pesticides. Nous en sommes conscients. Ce qu'il faut, par ailleurs, savoir c'est qu'en Algérie nous ne sommes pas au stade de tirer la sonnette d'alarme, bien qu'il faille s'en inquiéter dès à présent. L'Algérie compte parmi les pays les plus faibles utilisateurs des pesticides. L'agriculture utilise très faiblement les engrais et les pesticides, pour des tas de raisons, c'est peut-être lié au problème de prix, nos agriculteurs n'ont pas tous les moyens, entre autres.
Pourquoi ce black-out concernant les pesticides : pas de statistiques, manque de données…?
Ce que je peux en dire, c'est que nous sommes un pays qui a sa réglementation, une organisation administrative et technique qui a un bon niveau. Nous sommes l'un des rares pays africains à avoir un dispositif d'homologation.
Et ce dispositif fonctionne car il y a des experts de chaque ministère qui participent aux travaux de ces commissions. Pour ce qui est du contrôle, il y a un double contrôle. L'entreprise importatrice informe d'emblée la tutelle.
Aux postes-frontières, il y a un contrôle systématique et permanent des produits phytosanitaires importés (vérification du certificat phytosanitaire délivré par les inspecteurs). Ce qui constitue déjà un barrage ferme.
Nos agents vérifient que le produit est bien homologué par la Commission nationale d'homologation algérienne, ils vérifient l'étiquetage, l'emballage, etc.
Lorsque tout cela est réuni, il est prélevé un échantillon transmis à notre Laboratoire ici à l'INPV qui établit les bulletins de conformité. Si le produit ne répond pas aux normes, il ne rentre pas. Il peut, en effet, arrivé que des produits qui ne sont pas écoulés sur le marché se périment et qu'on essaie malgré tout de vendre.
Pour cela, il faut savoir qu'il y a un travail qui se fait en collaboration entre le ministère du Commerce et celui de l'Agriculture, des directions de wilaya communes opèrent les mêmes vérifications chez les revendeurs. Il y a une réglementation. Ce n'est pas la jungle. Nous sommes organisés.
Les nouvelles orientations de l'INPV à l'ère du développement durable ?
Ce qui est nouveau c'est la lutte intégrée. Nous œuvrons pour développer cette technique. Nous avons pour but de développer un programme qui fait très peu appel aux pesticides. Et nous avons des résultats de travaux dans le domaine du génie génétique.
Concrètement par quoi se traduit la relation de l'INPV avec les agriculteurs qui sont, à quelques nuances près, impliqués de fait dans la contamination des sols par les pesticides ?
Nous sommes en relation avec eux. Nous faisons un travail de sensibilisation et d'information. Nous avons un réseau de
14 stations qui œuvrent sur le terrain, dans les cafés pas dans les salles de réunion.
On dit que la pomme de terre pourrait nourrir le monde… Qu'en est-il de la culture de ce tubercule en Algérie ?
La technique de production et de protection sont connues.
Il est vrai qu'elle peut sauver le monde. Toutefois, les bouleversements climatiques posent des problèmes.
C'est pourquoi nous travaillons avec les climatologues de façon à analyser des situations de risques phytosanitaires en utilisant la météo et nos propres techniques d'observation pour avertir les fellahs quant aux éventuelles maladies qui pourraient menacer la production, voire abaisser les rendements de la pomme de terre. Jusque-là nous avons pu le faire.
N. R.


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