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Transport en commun : Des bus de 30 ans d'âge en circulation
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Publié dans El Watan le 23 - 04 - 2015

Des bus qui ne répondent plus aux normes de sécurité circulent à l'est de la capitale.
La plupart des bus qui circulent dans l'est de la capitale sont vétustes. Cette situation renseigne sur l'inutilité du contrôle technique qui se fait souvent de manière expéditive. Cette démarche s'est transformée, au fil du temps, en une simple formalité, nécessaire seulement pour l'obtention des différentes autorisations qui permettent la mise en circulation des véhicules.
A Réghaïa, les bus qui assurent la navette entre le chef-lieu de la commune et les localités de Ouled Haddadj et de Haouch El Makhfi sont tellement délabrés que l'on se demande par quel miracle ils peuvent encore rouler et transporter des voyageurs. «Ces bus devraient rejoindre le musée des antiquités tant ils sont délabrés», ironise un usager.
La flotte de bus qui transportent les voyageurs de cette partie de la capitale est d'un autre âge. Les voyageurs sont transportés dans des conditions qui rappellent celles des expéditions du siècle dernier. Pour pouvoir prendre le départ, les chauffeurs se garent de préférence sur un léger sommet de côte, présentant une inclinaison propice pour une mise en route, sans faire appel au démarreur.
Dans la plupart des cas, les bus répondent à la stimulation et finissent par se mettre en route, laissant derrière eux un nuage de fumée aussi opaque que celui d'un incendie. Il arrive dans 50% des cas que la stimulation échoue. Les bus ne peuvent alors s'arrêter, car les freins fonctionnent à l'air. Etant dans l'incapacité d'utiliser la pédale de frein, les chauffeurs se rabattent sur le frein à main comme ultime recours, avant de buter contre une bordure de trottoir. Tel le mythe de Sisyphe, les passagers doivent descendre, pousser le bus jusqu'au sommet et refaire la même opération.
A l'intérieur de ces bus, hormis les sièges qui permettent aux voyageurs de prendre place, aucune autre commodité ne leur est offerte. En franchissant les multiples dos d'âne qui ponctuent l'itinéraire jusqu'à Ouled Haddadj, la poussière se soulève du plancher rendant l'air irrespirable. «Même les fenêtres ne s'ouvrent pas !», fulmine un passager. Avant d'arriver à bon port, il faudrait que le bus «asthmatique» accomplisse une ultime prouesse.
Escalader une pente de quelques dizaines de mètres. «S'il arrive à le faire, on est sortis d'affaire !», se plaît à dire un passager. A Ouled Haddadj, la station de bus n'est autre qu'un terrain vague dépourvu d'équipements et d'aménagements. La question qui se pose avec acuité c'est de savoir comment ces bus passent-ils les mailles du contrôle technique. Leur apparence complètement déglinguée laisse peser, de prime abord, un doute sur l'état des organes sensibles tels que les freins. Aussi, il n'est pas difficile de constater l'état des pneumatiques qui sont lisses, ou encore l'absence des feux de stop. Les propriétaires de ces bus arrivent quand même à les faire passer sans difficulté aucune.


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