Abdelmalek Boudiaf n'a pas participé à l'octroi du marché des accélérateurs «J'étais wali d'Oran et pas ministre de la Santé à l'époque où le marché des accélérateurs a été remporté par les Français et les Américains ; ces derniers sont représentés par Ali Haddad, le président du FCE», a confié à son entourage le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, lors de sa visite de travail et d'inspection à Annaba où il a inauguré le Centre anticancer (CAC). Cette précision, révèle une source proche du dossier, est une réplique indirecte à Louisa Hanoune qui a accusé M. Boudiaf d'avoir permis aux groupes français et américain de rafler le marché des accélérateurs pour équiper les 15 CAC à travers le pays. «Mais d'où peut-on importer ces équipements si ce n'est d'Europe ou des USA ?» s'interroge notre source. Il faut savoir que l'Algérie a entamé la réalisation de 15 centres anticancer à travers le pays. Equipés de trois accélérateurs chacun, les CAC de Annaba, Sétif et Batna sont déjà fonctionnels. Leur gestion et les cures prodiguées aux cancéreux sont assurées par des cadres et praticiens algériens. Associés aux accélérateurs, d'autres équipements médicaux sont également programmés pour renforcer la prise en charge des cancéreux au niveau des nouveaux CAC d'El Oued, Draâ Ben Khedda, Laghouat, Sidi Bel Abbès, Oran, Médéa, Tiaret, Béjaïa et Adrar. Le programme AADL au stade des études à Chlef Les souscripteurs au logement promotionnel de type AADL dans la wilaya devront encore attendre. Et pour cause, la première tranche de 2000 logements, domiciliée à El Hassania, à la périphérie sud de la ville de la ville de Chlef, est au stade de l'étude de conception des bâtiments. Toutefois, «l'étude en question est en voie de finalisation et sera bientôt remise à la direction de l'AADL», a déclaré, avant-hier, un responsable de cet organisme à la radio. Selon lui, les délais de réalisation ne devraient pas dépasser les vingt mois, grâce à l'introduction d'un nouveau système de construction. Vol dans une mosquée à Damous A la suite du dépôt de plainte de la victime âgée de 38 ans, les policiers ont immédiatement engagé des recherches et arrêté le présumé voleur, en possession des 10 000 DA dérobés. Le vol s'est produit dans la salle des ablutions de la mosquée de Damous, une localité côtière située à l'extrémité ouest de la wilaya de Tipasa. Le voleur présumé, âgé de 30 ans, était seul dans la salle des ablutions. Les éléments de la Sûreté nationale ont présenté l'accusé au procureur de la République du tribunal de Cherchell. Le magistrat a décidé du mandat de dépôt. L'accusé a été transféré à la prison de Sidi Ghilès, avant d'être jugé. Le vol dans les mosquées est un nouveau fléau. Les fidèles n'arrivent pas à comprendre ces actes insensés. L'Indonésie ordonne l'exécution de dix condamnés à mort L'Indonésie a ordonné les préparations de l'exécution de 10 personnes, dont le Français Serge Atlaoui, condamné pour trafic de drogue. Les militaires chargés de l'exécution sont arrivés sur l'île-prison de Nasakambangan. Les ambassades d'Australie, du Brésil, du Nigeria ont déjà reçu la notification du tribunal de Jakarta concernant leurs ressortissants. Pour Serge Atlaoui, les autorités françaises maintiennent la pression. «Jusqu'au dernier moment, nous devons tout faire pour que l'exécution n'ait pas lieu», a déclaré, jeudi dernier, François Hollande. Soudeur de profession, Serge Atlaoui avait trouvé un emploi en Indonésie sans savoir, affirme-t-il, que l'usine produisait des stupéfiants. Arrêté et emprisonné depuis 10 ans, il a été condamné à mort en 2007. Ses proches et des associations de défense des droits de l'homme appellent à des manifestations à Paris et Metz, où vit la famille de Serge Atlaoui.