"À la faveur de l'ouverture des centres anticancer de Sétif et Batna et en attendant la mise en service prochaine de ceux de Annaba, Tizi Ouzou et Tlemcen, on n'aura plus de problème de soins pour les cancéreux." Accompagné d'une importante délégation, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé, lors d'une visite d'inspection, avant-hier, au centre anticancer de Sétif, que 80% des malades cancéreux seront pris en charge dans différentes structures, à savoir les CAC (centres anticancer) du pays. "Après l'ouverture des centres anticancer de Sétif et Batna et en attendant la mise en service prochaine de ceux de Annaba, Tizi Ouzou et Tlemcen, on n'aura plus de problème de soins pour les cancéreux." Et d'ajouter : "Nous n'avons aucune pénurie de médicaments, et si pénurie il y a, c'est la faute aux gestionnaires locaux." Le premier responsable du secteur, qui a constaté plusieurs anomalies et défauts de réalisation, a interpellé les responsables locaux pour lever, dans les plus brefs délais, toutes les réserves. M. Boudiaf a laissé entendre que son souci est de ne plus laisser les malades attendre ou se diriger vers les structures de santé sous d'autres cieux pour se faire soigner. Sur un autre registre, le ministre a mis l'accent sur l'importance de la formation continue pour mieux prendre en charge les malades. "D'ici la fin du mois en cours, le premier malade sera traité par radiothérapie au niveau de ce centre, et à partir de juillet ou d'août, les trois accélérateurs de Sétif seront mis en service pour traiter 240 malades par jour", a-t-il affirmé. M. Boudiaf a indiqué que, prochainement, chaque malade aura sa carte de soins électronique. En effet, le ministre a instruit le premier responsable du CAC de Sétif pour lancer l'opération. "Dans le cadre de la modernisation de la gestion des structures de santé publique, il vous est demandé de doter chaque malade d'une puce électronique ou une clé USB qui comporte l'historique de sa maladie, des soins, résultats d'analyses et autres informations qui le concernent", a-t-il dit. Interpellé par des paramédicaux exerçant dans le cadre du pré-emploi, l'hôte de Sétif a tenu à rassurer ces derniers que leur problème a été pris en charge. Selon les informations qu'on a récoltées auprès du directeur du personnel du département de M. Boudiaf, après des négociations avec la direction générale de la fonction publique, le problème qui concerne plus de 3100 jeunes diplômés des écoles de formation paramédicale privées a été réglé et il ne reste que la concrétisation de la décision, car le dossier, ficelé, est sur le bureau du ministre. F. S. Nom Adresse email