On apprend dans les milieux du cyclisme algérien, que les services de police spécialisés vont ouvrir une enquête suite à l'affaire de dopage dont a fait l'objet le cycliste Hicham Chabane, sociétaire de l'Association sportive de la Sûreté nationale (ASSN) et de l'équipe nationale, contrôlé positif à l'EPO et au glucocorticoïde lors du dernier Tour d'Algérie cycliste. L'enquête de la police dans cette affaire de dopage constitue une première. Car les précédents scandales de dopage qui ont secoué le sport algérien ont tous été «étouffés». Les produits décelés dans les urines de l'athlète sont répandus dans le cyclisme mondial. La filière de dopage qui sévit en Algérie n'a jamais été inquiétée. Après l'annonce de cette affaire Chabane, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, nous a révélé qu'il a demandé que «des mesures rigoureuses soient prises (4 ans de suspension) à l'encontre des sportifs fraudeurs, ainsi que leurs entraîneurs. Nous allons saisir les services concernés en vue de diligenter des enquêtes sur le dopage qui touche le sport. Les enquêtes permettront de mettre hors d'état de nuire toutes les personnes qui sont à l'origine de ce fléau ».