Les plus hauts responsables du sport espagnol ont plaid� hier � P�kin un acte �isol�, apr�s l'annonce du contr�le antidopage positif � l'EPO de la cycliste sur route Maria Isabel Moreno, premier cas de dopage des Jeux olympiques. �Si ce cas est confirm�, il s'agit d'un acte irresponsable de la sportive�, a affirm� le secr�taire d'Etat espagnol aux Sports, Jaime Lissavetzky, lors d'une conf�rence de presse tenue avec cinq autres responsables du sport national, dont le pr�sident du Comit� olympique espagnol, et celui de la F�d�ration de cyclisme. �C'est un acte lamentable et la f�d�ration devra ouvrir une enqu�te pour savoir notamment qui a mis cette id�e dans la t�te de cette cycliste�, a-t-il ajout�. Le pr�sident du Comit� olympique espagnol Alejandro Blanco, qui avait annonc� il y a trois semaines qu'il n'y aurait � P�kin aucun cas de dopage impliquant un Espagnol, a lui jur� que les 285 membres de la d�l�gation encore aux Jeux (ils �taient 286 avec Moreno) ��taient propres�. M. Lissavetzky a insist� sur les efforts d�ploy�s par l'Espagne pour lutter contre le dopage, rappelant les 6000 contr�les annuels, les 7 millions d'euros de budget. �Si nous voulions cacher le dopage en Espagne, il n'y aurait pas eu d'op�ration Puerto�, a-t-il dit, �voquant l'affaire du r�seau de dopage sanguin dont l'instruction est pourtant toujours bloqu�e. Le cas Moreno et celui des deux cyclistes espagnols positifs sur le Tour de France, Moises Duenas et Manuel Beltran, ne peuvent suffire � jeter le discr�dit sur un pays qui a fait tester � six reprises au minimum ses s�lectionn�s olympiques avant les Jeux de P�kin, a-t-il poursuivi. L'Espagne est adepte du principe de �tol�rance z�ro� et la nouvelle loi antidopage, adopt�e en 2006, sera �appliqu�e avec la plus grande fermet�, a conclu Lissavetzky.