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Inès Ibbou : Enfant de la balle
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Publié dans El Watan le 15 - 05 - 2015

Après le titre africain junior remporté le mois dernier, en Egypte, la tenniswoman algérienne, Inès Ibbou, s'apprête à prendre part au prestigieux Tournoi de Roland Garros, à la fin de ce mois.
Haute de ses seize printemps et avec son visage toujours juvénile, la très réservée Inès Ibbou poursuit sa marche victorieuse vers le haut niveau du tennis mondial depuis qu'elle a effectué son tout premier service lorsqu'elle avait à peine six ans et demi. «A l'époque, j'étais en CE 1. Mon ancien coach, Zine El Abidine Midoun, est venu faire le tour des écoles en organisant des portes ouvertes sur le tennis.
C'est ainsi que j'ai commencé à pratiquer cette discipline.» Son père Kamel se rappelle de cette époque : «Son coach Zinou a vite décelé chez Inès un don et il avait insisté pour que ma fille soit bien prise en charge.» Le père était un peu soucieux pour sa fille, car il savait que le tennis nécessitait beaucoup d'investissements et que cela aura inéluctablement des répercussions sur sa scolarité. Mais face à l'obstination d'Inès et l'«appui» de poids de sa maman, la petite gamine de six ans et demi faisait son entrée dans le monde du tennis avec la bénédiction des ses parents. «Il a fallu tout de même essayer de trouver un équilibre entre les études et la pratique du sport. Au début, elle était à l'école El Moustakbel.
Elle étudiait le matin et avait des séances d'entraînement l'après-midi, et ce, jusqu'à l'âge douze ans. Après, c'est devenu plus difficile, surtout qu'elle devait effectuer des tournois au milieu de l'année. C'est pour cette raison qu'on a opté pour les cours par correspondance. C'est d'ailleurs la procédure utilisée par l'ensemble des athlètes de tennis. Le sport c'est bien, mais les études c'est aussi très important», assure le père de l'athlète.
Progression
A neuf ans, elle est partie avec son coach Zine El Abidine Midoun à Miami prendre part à l'Orange Ball. Sa progression allait crescendo et sa victoire face à la n°1 française, Lucie Wargnier, lors du Mondial minimes de 2013, a confirmé que l'athlète algérienne avait du potentiel. Une méchante blessure l'a éloignée des courts de tennis l'année dernière pour une période de six mois. Mais cette épreuve a rendu l'athlète encore plus forte en dépit aussi de la séparation avec son coach de toujours, Zine El Abidine Midoun. Et les résultats ne se sont pas fait attendre.
Elle parvient à remporter haut la main le titre africain face à l'Egyptienne Sandra Samir au mois d'avril dernier. C'est une sacrée performance pour Inès Ibbou qui n'a que 16 ans (née le 5 janvier 1999). C'est le premier titre africain remporté par une Algérienne depuis celui décroché par Warda Bouchabou en… 1988. Commentant ce titre, le président de la Fédération algérienne de tennis, Mohamed Bouabdallah, dira : «Ce titre de championne d'Afrique est de bon augure pour Inès et constitue un bon départ pour son projet professionnel.
Etant juste cadette, elle a remporté ce titre junior et cela prouve le potentiel évolutif qu'elle possède et les capacités de représenter le pays dans les plus prestigieux tournois.» Le journaliste et spécialiste du tennis algérien, Omar Aït Oumeziane, qui suit cette discipline depuis la fin des années soixante, prédit un avenir radieux à la tenniswoman algérienne, en déclarant : «C'est une athlète de très bonne éducation et une joueuse d'avenir. Inès s'est fixé comme objectif de faire une grande carrière, et elle est en train de tout faire pour atteindre son objectif.» L'athlète, elle, a toujours su garder la tête sur les épaules en continuant à travailler toujours aussi durement à Alger ; elle était entraînée ces derniers temps par Nabila Bouchabou.
Objectif
Lors du classement établi le 4 mai dernier, Inès Ibbou s'était hissée à la 93e place mondiale de la catégorie juniors. Le onze du même mois, elle se retrouve à la 68e position, à la faveur de sa victoire en simple remportée devant la Russe Anastasia Potopova (2-1) et aussi le double décroché en étant associée à la Française Lucie Wargnier devant les Italiennes Rosana Maffei et Ingrid Di Carlo (6-4 et 6-3) lors du tournoi de Citta Di Pratto, en Italie. Prenant part à son second tournoi de «Citta Di Santa Croce», l'Algérienne s'est qualifiée, hier, pour la demi-finale, en disposant de la n°26 mondiale, l'Australienne Naiktha Bains (7-5, 6-2).
Juste après le match, Inès Ibbou nous déclaré : «Le match a été difficile. Même si je ressens de la fatigue, j'essaye d'aller le plus loin possible dans cette compétition.» Karim Saâdallah, expert international et accompagnateur de l'athlète, explique : «En gagnant le maximum de points, elle va améliorer son classement et entrer dans le tableau de Wimbledon. Roland Garros sera une belle occasion pour elle de prendre part à un grand chelem. Elle aura aussi l'occasion de participer à l'US Open.» Pour le président de la FAT, «l'objectif pour cette année est la qualification au tableau final junior de Roland Garros.
Cela constituera une excellente performance. Mais l'essentiel, c'est le capital expérience pour les deux années à venir qui lui restent dans la catégorie junior pour enfin envisager de remporter le titre en 2017.» Bouabdellah croit dur comme fer que l'athlète a de réelles chances de figurer dans le top 100 des meilleures joueuses mondiales dames (classement WTA) dans deux ans. D'ici là, la jeune Inès Ibbou continuera de bénéficier de la prise en charge assurée par la subvention de la FAT provenant du ministère des Sports, en plus des sponsors Sim et Ramy. Mais il se pourrait fort bien qu'elle rejoigne très bien tôt l'Académie de tennis de Valence, en Espagne.
Pour l'instant, la jeune athlète multiple les tournois et les entraînements afin d'atteindre son objectif de la saison, celui de «terminer dans le top 50 mondial à la fin de l'année», comme l'indiquait Karim Saâdallah, même si Ibbou estimait, hier, qu'elle pourrait peut-être faire mieux. «Dans l'immédiat, j'ai atteint l'objectif des qualifications de Roland Garros. Pour le futur, mon ambition est de rentrer dans le tableau final et aller ensuite le plus loin possible.» C'est tout le mal qu'on souhaite à cette vraie championne, qui mérite tous les égards de la part des autorités du pays.


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