- Syrie : Les forces du régime syrien ont chassé hier du nord de la ville antique de Palmyre les terroristes de l'Etat islamique (EI), dont quatre de ses chefs auraient été tués dans l'opération commando américaine, selon une ONG. Les combattants de l'organisation extrémiste se trouvaient toujours hier à un kilomètre du célèbre site archéologique de Palmyre (Tadmor en arabe), situé dans le sud-ouest de cette oasis du centre de la Syrie. Mais dans le nord de la ville, et après de violents combats avec l'armée, l'EI «s'est retiré de la plupart des quartiers» moins de 24 heures après s'être emparé de la zone septentrionale, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). - Guatemala : Des milliers de personnes ont manifesté samedi au Guatemala pour réclamer la démission du président Otto Perez et la fin de la corruption dans les milieux politiques. Au son de sifflets et de tambours, des milliers de manifestants, équipés de pancartes qualifiant de «corrompus» les responsables politiques, ont envahi pacifiquement la place centrale de la capitale, réclamant des réformes de l'Etat afin que cesse l'opacité dans les fonctionnements financiers du gouvernement. Le mouvement anticorruption a débuté au Guatemala après un scandale concernant l'existence d'un réseau de corruption et de fraude aux taxes douanières impliquant de hauts responsables de l'Etat, dont le vice-président. - Egypte : L'Egypte a pendu hier six hommes reconnus coupables d'avoir mené des attaques pour le compte du groupe armé Ansar Beit Al Maqdess, qui a prêté allégeance à l'Etat islamique. Les six hommes avaient été condamnés à la peine capitale pour des attaques menées quelques mois après la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi. Un tribunal militaire avait confirmé cette sentence en mars 2014. Le procureur avait alors affirmé qu'ils étaient membres du groupe Ansar Beit Al Maqdess (les partisans de Jérusalem en arabe), considéré comme la branche égyptienne de l'organisation djihadiste Etat islamique, depuis qu'il a fait allégeance à l'EI et pris le nom de «Province du Sinaï».
- Burundi : La présidence burundaise s'est dit prête hier à envisager un léger report des élections législatives et présidentielle prévues à partir de fin mai, comme le réclame la communauté internationale en raison de la crise politique dans le pays. Interrogé par des médias sur ce possible report, le conseiller en communication de la présidence, Willy Nyamitwe, a répondu : «ça s'est passé en 2005, ça s'est passé en 2010, pourquoi ça ne se passerait pas en 2015, si la commission (électorale) trouve qu'on peut faire un glissement de deux ou trois jours, d'une semaine...» Il s'exprimait en marge d'une brève déclaration du chef de l'Etat à Bujumbura, première apparition officielle de M. Nkurunziza depuis l'échec de la tentative de coup d'Etat contre lui.