Une fois l'euphorie du lancement de l'événement culturel de l'année 2015 passée, la réalité des réalisations des projets vitaux pour la poursuite de la manifestation et le cadre de vie de cette capitale désignée par l'ALECSO, est revenue tel un boomerang hanter l'exécutif . Plus d'un mois après, une multitude de projets devant être réceptionnés dans la foulée est visiblement à la traine. La visite du wali, mardi dernier, a été en grande partie un désenchantement total. En dépit des multiples déplacements du maitre d'ouvrage sur le terrain et ces innombrables instructions aux responsables, force est de constater que non seulement certains chantiers sont largement à la traine mais que d'autres sont tout simplement à l'arrêt, pour différents prétextes allant du mauvais temps aux contraintes techniques. Et les exemples sont légion. Sur le site du centre des Arts, les travaux n'ont pas avancé d'un iota depuis le la dernière visite officielle. Idem pour le cas de la bibliothèque urbaine où la cadence des travaux est au point mort. Même l'esplanade de la mosquée Emir Abdelkader dont le chantier de réhabilitation aurait du être bouclé il y a quelques temps n'est pas mieux loti. Devant un tel relâchement, un rappel à l'ordre est pour le moins de … mise. Hocine Oudah fort désappointé par le manque flagrant de célérité dans l'exécution des projets convoquera, lundi prochain, l'ensemble des partenaires pour une mise au point. Et gare à ceux qui se sont endormis sur leurs lauriers car ils se feront taper sur les doigts !!! Les remontrances du wali pourront donner leurs fruits, comme cela fut le cas avec les élus de l'APC du vieux rocher concernant la levée des gravats ou la propreté de la ville à la veille du lancement de l'événement, Constantine capitale de la culture arabe. Mais ce fut de courte durée. L'état des rues est moins reluisant qu'au lendemain du 16 avril. Ne dit-on pas que les vieilles habitudes ont la vie dure ? L'inertie qui a repris le dessus dans les arcanes du pouvoir local motivée par les querelles de chapelles au sein du collège élu déteint fortement sur le cadre de vie du citoyen. L'immeuble du boulevard Zighoud youcef est passé du temple de la gestion des affaires municipal