Faisant suite à la conférence de presse donnée par M. Berkati, président de la JSMB, et afin d'éclairer l'opinion publique, je tiens à apporter les précisions suivantes. Ma «supposée» maladie, qualifiée comme telle d'abord puis reconnue implicitement à travers le certificat d'arrêt de travail d'une durée de 15 jours que vous avez accepté en m'invitant à reprendre le travail au terme de celui-ci. M'avez-vous fait passer une visite médicale en règle avant ma prise de fonction, digne d'un club professionnel et du gestionnaire que vous êtes ? Je vous ai demandé de me communiquer le contrat d'assurance que vous auriez pu ou dû contracter avec la CNAS auprès de laquelle vous m'avez demandé de me rapprocher, mais vous n'avez rien fait. En ce qui concerne les 45 millions que vous me demandez de rembourser, c'est comme une gratification de l'employé envers son employeur pour être tombé malade dans l'exercice de mes fonctions et faisant fi des règles édictées par la législation du travail qui prévoit les arrêts de travail payés suite à des accidents survenus pendant l'exercice des fonctions. Ma demande de résiliation de contrat est intervenue à compter du 16 décembre 2014, soit après trois semaines de présence au club. Cette demande de résiliation a été dictée par le souci de ne pas pénaliser le club techniquement pour vous permettre de recruter un nouvel entraîneur. Je suis à mon tour en droit de vous ester en justice pour non-assistance à personne en danger dans l'exercice de ses fonctions et pour préjudices multiples (physique, physiologique, moral et professionnel) causés, en exigeant des dédommagements matériels et financiers.