L'Algérie et l'Italie se sont engagées à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la facilitation des conditions de circulation et de séjour dans le cadre des accords bilatéraux. C'est l'une des décisions inscrites, mercredi soir, à la déclaration finale de la troisième réunion de haut niveau algéro-italienne, coprésidée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le président du Conseil des ministres italien, Matteo Renzi. Dans ce même document, il est précisé que, dans l'attente de la conclusion de ce mémorandum, les deux parties ont décidé de continuer à faciliter la circulation des personnes entre les deux pays dans le cadre des accords en vigueur, en permettant encore «plus de flexibilité et de rapidité dans l'octroi des visas», notamment pour les cadres des institutions en mission officielle et les citoyens se déplaçant dans le cadre de voyages d'affaires, de travail, d'études ou de visites familiales ou touristiques. L'Algérie et l'Italie ont également renouvelé leur «ferme attachement» à l'unité et à l'intégrité territoriale de la Libye ainsi qu'à la formation, dans les «plus brefs délais», d'un gouvernement d'union nationale. Les deux pays encouragent les parties libyennes concernées à poursuivre «inlassablement» le dialogue inclusif – à l'exception des groupes terroristes identifiés en tant que tels par le Conseil de sécurité – dans le cadre du processus engagé par les Nations unies. Notant avec «satisfaction» la réactivation du groupe de contact de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme, dont la dernière réunion a eu lieu à Alger en mars 2015, les deux pays ont rappelé leur engagement à organiser à Rome, avant la fin de l'année, une nouvelle rencontre dans le but de renforcer leur coopération bilatérale. Pour ce qui est de la situation au Mali, le président du Conseil des ministres Matteo Renzi a reconnu l'importance du rôle joué par l'Algérie en tant que chef de file de la médiation internationale pour une solution pacifique et négociée à la crise malienne.