Pour circuler en ville, nous signale un automobiliste, il faut faire preuve de prudence et de patience, au regard du nombre impressionnant de véhicules qu'on croise ou qu'on suit. Le problème n'est pas uniquement propre à la ville d'Oum El Bouaghi qui, malgré ses larges boulevards et avenues, connait une dense circulation. Les autres villes ne sont as en reste et subissent de jour comme de nuit les désagréments induits par une circulation effarante, voire inquiétante. Qu'on en juge ! En plus des rejets gazeux des tuyaux d'échappement, du bruit des moteurs et des crissements des freins, le passant éprouve des difficultés à traverser les rues, d'autant que les feux tricolores qui régulent la circulation ne sont plus fonctionnels depuis des lustres, comme c'est le cas à Aïn Beida. Mais ce qu'il faut déplorer par-dessus-tout c'est le comportement effronté de certains énergumènes, conducteurs de voitures et de motocycles. Ces derniers usent parfois de propos grossiers à l'endroit de paisibles citoyens ou encore pestent contre d'autres conducteurs qui ne leur auraient pas cédé le passage. Le plus dur pour tout le monde, quand on évoque la circulation dans les étroites rues d'Aïn Beida, c'est le comportement scandaleux de ces jeunes qui enfourchent leur moto bécane du matin au soir rien que gêner les riverains. Parfois ne disposant pas de papiers en règles, cette nouvelle engeance de motocyclistes cause, outre les insupportables propos malveillants qu'ils profèrent à tout bout de champ, des accidents parfois mortels. A Aïn Beida, il existe des milliers de motos dont les conducteurs sont souvent des adolescents qui ne trouvent rien à faire qu'à produire des vrombissements et gêner la circulation. «Les services de la police interviennent certes pour contrôler les papiers des motocyclistes, nous apprend un passant, mais notre souhait est que cela continue tous les jours pour mettre un terme à cette infernale situation.»