La visite du wali de Tiaret au projet de réalisation de 500 logements AADL par une entreprise chinoise a fait grincer des dents. Accusant un retard de plus d'une année sur les délais initiaux de livraison, à ce jour 155 unités seulement ont été réceptionnées et attribuées. Une situation préjudiciable qui a amené le premier responsable de la wilaya à user de menaces envers l'entreprise chinoise, la sommant de payer des pénalités pour le retard accusé. On avance comme motifs ayant engendré ce retard, la nature difficile du sol, l'approvisionnement irrégulier en matériaux appropriés de construction et la faiblesse de la main d'œuvre engagée. On croit savoir, si l'on se fie au communiqué de la cellule de communication, qu'« une centaine de travailleurs, entre Algériens et Chinois », vont être embauchés pour s'ajouter au côté des 251 travailleurs, dont 70 de la main d'œuvre locale, pour tenter de rattraper le retard d'ici la fin de l'année.