Le suivi et l'accompagnement de la micro- entreprise par les organismes installés dans le cadre de l'application de la nouvelle politique du soutien à l'investissement, à savoir l'ANSEJ (Agence Nationale de Soutien à l'Emploi de Jeune), l'ANGEM (Agence Nationale de Gestion de Moyennes Entreprises), l'ANEM (Agence Nationale de l'Emploi) et la CNAC (Caisse Nationale d'Assurance Chômage), consiste à promouvoir cette opportunité ouverte aux jeunes chômeurs. C'est ce qui ressort de la réunion de la première rencontre organisée au niveau de la Daïra d'Arzew. La rencontre qui s'est tenue à la salle El Mactaa, visait à expliquer à ceux qui souhaitent concrétiser leurs projets par la création d'entreprise, l'opportunité qui s'offre à eux à travers cette aide octroyée par l'Etat. « Seuls les promoteurs qui présentent des projets viables bénéficieront des facilités, notamment au niveau des cinq banques conventionnées, à savoir la BNA, la BADR, CPA, BDL et la BNL. » Selon le représentant de la BNA, le refus des dossiers est généralement dû aux agissements frauduleux de certains postulants qui demandent des sommes qui n'ont rien à voir avec les coûts prévus pour le financement d'un projet. A cet effet, l'étude technico-économique relative à la faisabilité du projet a permis d'éliminer plusieurs demandes, après le traitement du dossier financier. Une démarche qui permet d'arrêter le bilan prévisionnel quant au montant de l'investissement sur une période de 5 ans, et ce pour justement identifier le taux des revenus que le projet pourrait générer durant la période suscitée. « On a constaté que certains postulants veulent ruiner les banques en demandant des sommes imaginaires pour des projets insignifiants », dira la même source. Par ailleurs, l'on apprend que depuis le lancement du dispositif de l'emploi ANSEJ en 1998, la BNA d'Arzew a pu financer quelque 65 projets. Quant aux dossiers déposés chez la CNAC, seules 2 demandes ont été satisfaites depuis l'an dernier, vu que le dispositif est nouveau. Cependant, l'on a remarqué que l'organisation des portes ouvertes sur les nouvelles opportunités dans le secteur de l'emploi, n'a pas connu un grand afflux des jeunes d'Arzew. Une situation due au défaut de communication, selon les organisateurs de cette journée. Quant à l'absence du représentant de l'ANGEM, elle a suscité le mécontentement des jeunes, surtout que la formule de soutien à l'emploi, conçue par ce dispositif, est la plus intéressante, vu la nature des créneaux qu'elle peut offrir aux jeunes. Sachant que cet organisme est censé financer les projets dont le coût d'investissement est fixé à hauteur de 40 millions de centimes.