Soudan Le président soudanais Omar El Béchir est arrivé à Khartoum hier soir, de retour de Johannesburg, en dépit d'une décision de la justice sud-africaine qui lui interdisait de quitter le territoire. Vêtu d'une tenue traditionnelle blanche, M. El Béchir est sorti de l'avion en levant sa canne en l'air et lançant «Dieu est Le plus grand». La CPI avait demandé à l'Afrique du Sud de procéder à son arrestation et son procureur-adjoint s'est dit déçu de la passivité du gouvernement sud-africain. «Nous sommes déçus qu'il n'ait pas été interpellé», a déclaré James Stewart, adjoint de la procureure Fatou Bensouda. Palestine Les autorités d'occupation israéliennes ont interdit à un rapporteur de l'ONU sur les droits de l'homme de se rendre dans les territoires palestiniens occupés. Le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme dans la région, Makarim Wibisono, devait se rendre la semaine dernière en Palestine et dans les territoires palestiniens occupés pour rédiger un rapport destiné à être présenté lors de l'Assemblée générale de l'ONU cet automne. Israël avait déjà empêché Makarim Wibisono d'enquêter en Israël et dans les Territoires en 2014. Ukraine Des habitants de Donetsk ont manifesté hier pour réclamer la fin des bombardements dans ce fief des rebelles pro-russes, critiquant ouvertement, fait exceptionnel, la politique des autorités séparatistes dans l'est de l'Ukraine, où les hostilités avec les forces de Kiev se poursuivent malgré la trêve en vigueur. Ces critiques rares émanant d'habitants du quartier Oktiabrski, situé près des ruines de l'aéroport — qui constituent dans cette zone la ligne de démarcation entre les positions des rebelles et celles des troupes ukrainiennes — interviennent à un moment où les combats ont gagné en intensité ces deux dernières semaines, laissant craindre une nouvelle escalade. Irak Une quarantaine d'étrangers candidats pour mener des attentats-suicide entrent en Irak chaque mois, a indiqué hier le Premier ministre, Haider Al Abadi, appelant les pays de la région à freiner l'afflux de combattants étrangers. Les kamikazes sont une des armes les plus mortelles utilisées par le groupe Etat islamique (EI) qui les envoie au volant de véhicules bourrés d'explosifs vers des positions des forces de sécurité irakiennes ou des zones très fréquentées, où ils font nombre de nombreuses victimes civiles. «Une moyenne de 40 candidats à des attentats-suicide entrent en Irak chaque mois», a déclaré M. Abadi à la télévision.