Les problèmes de stationnement perdurent à Constantine et s'amplifient de jour en jour, à tel point que les automobilistes prennent le risque de stationner sur des trottoirs ou sur des emplacements interdits au risque de se voir « saboter » ou voir son véhicule acheminer vers la fourrière municipale. Cette situation est favorisée entre autres par les emplacements réservés que s'octroient certaines administrations, même si le nombre de places de parking est inférieur aux véhicules de l'entreprise. Les commerçants, de leur côté, et sans autorisation aucune, marquent ce qu'ils pensent être leur territoire par des objets hétéroclites leur assurant un stationnement pour la journée, ou gardent la place vide « pour que la vitrine ne soit pas cachée ». De telles pratiques, interdites par la loi, faut-il le signaler, prennent une ampleur inimaginable, car ceux qui sont censés faire respecter la loi ne font rien pour les appliquer. D'ailleurs, les empoignades entre des commerçants et des automobilistes à la recherche d'une place pour stationner deviennent monnaie courante. Pourtant, plusieurs rues restent interdites au stationnement pour des raisons inconnues notamment au Coudiat, comme le boulevard de la Liberté, le boulevard de l'Indépendance, la rue Benmliek et les alentours du commissariat central, un site interdit aux voitures des civils depuis des années pour des raisons sécuritaires qui n'ont plus raison d'être.