- El Tarf : Des pastèques irriguées avec les eaux usées Deux personnes ont été arrêtées, déférées devant la justice et placées sous mandat de dépôt, mercredi à Drean (El Tarf), pour avoir irrigué leurs champs de pastèques au moyen d'eaux usées, ont indiqué hier les services de la wilaya. Il s'agit de deux agriculteurs résidant dans la commune de Drean, plus précisément à Oued Sebaa et à Oued Boudelala, qui arrosaient leurs parcelles avec des eaux contaminées sans se soucier des risques graves qu'ils faisaient encourir aux citoyens, a-t-on indiqué. Les lots de pastèques contaminées, cultivées sur une superficie d'environ sept hectares, seront «incessamment détruits», selon les services de la wilaya. La pastèque est particulièrement prisée, surtout en cette période de jeûne, dans cette wilaya où le fruit est proposé à des prix oscillant entre 25 et 45 DA/kg, le long de la RN44 et à l'entrée des villes et des villages. - Batna : une importante quantité de cachir saisies D'importantes quantités de cachir, pouvant être à l'origine de cas suspects de botulisme détectés à Batna, ont été récupérées et saisies dans le cadre d'une opération de prévention qui se poursuit encore, a appris l'APS, hier, auprès du directeur de la santé et de la population (DSP). Une quantité de 1613 kg de ce produit a été saisie, mercredi, dans les magasins de Batna de l'entreprise fabriquant et commercialisant le cachir soupçonné, a ajouté Idriss-Khodja El Hadj, soulignant que 1166 kg du même produit ont été récupérés jusqu'à hier auprès de commerçants. De plus, un local commercial d'où a été achetée une quantité de cachir par une parente d'une victime a été fermé au titre d'une mesure conservatoire, a encore ajouté M. El Hadj, faisant savoir qu'une note a été diffusée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour appeler à la vigilance et apporter des précisions utiles sur la maladie du botulisme et son diagnostic. - Emploi : Les chiffres d'El Ghazi La Commission nationale de promotion de l'emploi a été installée, hier à Alger, dans sa nouvelle composante, pour un deuxième mandat d'une durée de quatre ans. Cet instrument, dont la cérémonie d'installation a été présidée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, constitue un espace multisectoriel de concertation, d'évaluation et de proposition nécessaire dans la mise en oeuvre de la politique nationale de l'emploi. S'agissant des données chiffrées en matière d'emploi, le ministre a relevé que plus de 1,4 million de jeunes primo-demandeurs d'emploi ont été insérés dans le marché du travail, dont plus de 61% dans le secteur économique, durant la période 2010-2014. M. El Ghazi a ajouté que le nombre d'offre d'emplois enregistrés par l'Agence nationale de l'emploi (ANEM), «est passé de 234 666 en 2010 à 400 734 en 2014, soit une progression de plus de 70%», alors que le nombre de placements effectués a progressé de 179 821 à 308 275 durant la même période (2010-2014), avec une évolution de plus de 71%. - Près de 7000 nouveaux diplômés dans le corps paramédical fin juin 2015 Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a indiqué hier à Alger que près de 7000 paramédicaux obtiendront leur diplôme fin juin 2015. Répondant à une question orale d'un membre de l'APN sur l'état de l'établissement hospitalier spécialisé en pédiatrie d'El Harrach, M. Boudiaf a précisé que «6874 paramédicaux obtiendront leur diplôme fin juin 2015», soulignant qu'ils seront affectés selon les besoins des différentes wilayas du pays. Estimant que le manque de personnel paramédical était la conséquence de l'arrêt de la formation pendant sept ans, le ministre a assuré que plus de 13 000 paramédicaux renforceront les rangs du secteur d'ici à fin novembre 2015. Revenant sur l'établissement hospitalier spécialisé en pédiatrie d'El Harrach, M. Boudiaf a reconnu son exiguïté, affirmant que son département s'employait à trouver des solutions quant à la gestion de tous les établissements de santé dans le cadre de la nouvelle carte sanitaire. Certains établissements hospitaliers vétustes seront démolis et d'autres rénovés, a-t-il précisé. - Construction navale : création d'une société algéro-portugaise Un protocole d'accord pour la création d'une société mixte algéro-portugaise dans le domaine de la construction et la réparation navales a été signé hier à Alger en présence du ministre des Transports, Boudjemaâ Talaï. Ce protocole d'accord, signé entre l'Entreprise nationale de réparation navale (Erenav) et le groupe portugais Martifer, porte sur la création d'une société par actions de droit algérien dont 51% des actions seront détenues par la partie algérienne. Cette future société, qui sera basée dans le port d'Arzew (Oran), sera spécialisée dans la réparation, la construction navale ainsi que la reconversion de navires consistant à aménager les navires pétroliers en navires cargos ou le contraire. Par ailleurs, un autre protocole d'accord a été signé entre l'Agence d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) et la société italienne Italferr pour la création d'une société mixte spécialisée dans l'ingénierie ferroviaire. - Une feuille de route arabe pour la révision de la politique européenne de voisinage Une «feuille de route» contenant l'ensemble des propositions et des attentes des pays arabes de la rive sud de la Méditerranée vis-à-vis de la Politique européenne de voisinage (PEV) a été adoptée, mercredi à Beyrouth, au terme de la conférence sur la révision de cette politique. Dans ce document dont l'APS a obtenu une copie, les pays arabes revendiquent le droit à un traitement d'«égal à égal» dans le cadre de la PEV et la nécessité d'être impliqués dans l'ensemble du processus de consultations sur la révision de cette politique. Les pays arabes réitèrent leur plein engagement à participer dans l'enrichissement et la promotion de la PEV dans l'intérêt de l'ensemble des parties prenantes, et ont fait part de leur disposition à contribuer à une mise en œuvre efficace des programmes qu'elle contient, pour peu que ces derniers répondent à leurs attentes et aspirations. Ils ont également recommandé à l'Union européenne (UE) d'élaborer une politique tenant compte des dimensions humaine et culturelle, ainsi que des spécificités des pays du sud de la Méditerranée. Les participants ont, en outre, affirmé que la réalisation des aspirations de la PEV consistant à la création d'un espace de paix et de prospérité passe par la consécration d'une paix globale basée sur le droit international. Il est question aussi de diversifier le partenariat pour préserver l'équilibre dans les politiques et les domaines de coopération entre les dimensions sécuritaire et humaine, d'une part, et économique, sociale d'autre part. Les pays arabes de la rive sud de la Méditerranée ont revendiqué également que la future PEV facilite le déplacement des personnes, des capitaux et des marchandises d'une rive à l'autre de la Méditerranée et contribue à la diversification de l'économie des pays partenaires ainsi que l'adaptation d'une approche globale de la question de l'immigration qui prend en charge le traitement des causes et des origines de ce phénomène. Les pays arabes ont, par ailleurs, demandé à l'UE decontribuer à forcer Israël à respecter le droit international et à mettre fin à sa politique systématique de colonisation. - Affaire Algérie Télécom : Le procès reporté au 9 juillet Le procès après cassation de l'ancien conseiller du P-DG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari, et l'homme d'affaires algéro-luxembourgeois, Chani Mejdoub, tous deux poursuivis pour corruption, a été reporté hier au 9 juillet prochain par la Cour d'appel d'Alger, chargée de rejuger les deux inculpés. Deux sociétés chinoises de téléphonie mobile, ZTE et Huawei (absentes), sont également poursuivies dans cette affaire, et seront aussi rejugées. Mohamed Boukhari et Chani Mejdoub ont été condamnés en juillet 2012 en première instance par le pôle judiciaire spécialisé de Sidi M'hamed à 18 ans de prison chacun. Cette peine a été commuée en décembre de la même année à 15 ans de prison par la Cour d'appel d'Alger. Les deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et Huawei Algérie, avaient été elles aussi condamnées à une année d'interdiction de soumission aux marchés publics, et trois de leurs cadres en fuite avaient écopé d'une peine de 10 ans de prison. Après un pourvoi en cassation devant la Cour suprême, il a été décidé de rejuger les deux inculpés ainsi que les deux sociétés chinoises. Cette affaire a été reportée en raison de l'absence des deux inculpés qui n'ont pas été transférés à Alger pour être rejugés. Le représentant du parquet général a indiqué que Mohamed Boukhari se trouve dans la prison de Aïn El Hjar, à Saïda, et que Mejdoub Chani a été transféré à la prison de Bordj Bou Arréridj lundi dernier, soit trois jours avant son procès.