Ces dernières années, les activités de l'université Badji Mokhtar ont été caractérisées par des ouvertures sur le monde. La toute récente concerne la 2e réunion des membres du consortium. Elle a eu lieu les 9 et 10 septembre à Annaba. Durant deux jours, des représentants d'universités algériennes, tunisiennes, marocaines, belge et de l'agence universitaire de la francophonie ont présenté leur stratégie en matière de formation en innovation et création d'entreprise à Annaba. Chaque intervenant a insisté sur la nécessité de rappeler le travail accompli par les universités en la matière, à l'heure où tous les pays du monde se penchent, au plus haut niveau, sur leur avenir économique. Cette rencontre intervient après celle de Sousse en Tunisie du mois de juin 2006. Elle a permis la mise en place d'un consortium d'instituions universitaires du Maghreb. Il a pour objectif l'encadrement des jeunes diplômés porteurs d'un projet de type entreprenariat. De nombreux universitaires ont estimé que cette coopération ne devrait pas se limiter aux aspects purement économiques. Selon eux, elle doit également s'ouvrir à l'ensemble des politiques notamment en direction de l'environnement, de la culture… Pour d'autres, cette nouvelle voie de coopération décentralisée entre les pays du Maghreb devrait se transformer en une garantie d'entente pour l'avenir, dira l'un d'entre eux.