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«Nous voulons des galas en plein air»
Le public de la Maison de la culture de Béjaïa
Publié dans El Watan le 12 - 07 - 2015

Manque de places, défaut de climatisation, désordre, foule à l'étroit, la maison de la Culture abrite des galas loin des conditions plus ou moins favorables de l'esplanade «interdite» de spectacles.
S'entasser coude à coude par plus de 1500 personnes, dans une salle qui en accueille la moitié tout au plus, qui plus est dépourvue de climatisation. Voilà où en est réduit le public de la maison de la culture, après l'annulation des ses représentations en plein air, suite à une compagne en règle menée sur les réseaux sociaux par un groupuscule de fondamentalistes qui a menacé de sévir en cas où la direction de l'établissement se décidait à donner des galas extra-muros.
Brandissant le prétexte cousu de fil blanc d'une prétendue perturbation que subiraient les fidèles de la mosquée mitoyenne Aâmriw, ce groupuscule a réussi à donner satisfaction à une marotte qu'il tenait à imposer mordicus. Maintenant que c'est chose faite, qui sait si, demain, on n'assistera pas à d'autres attaques contre des espaces sociaux ? Faut-il cependant rappeler, pour le cas présent, que les galas ne débutent qu'une fois la prière de tarawih finie.
Seule dans l'adversité et craignant des dérapages, la direction de l'établissement s'est échinée à installer sa scène à l'intérieur. Résultat des courses, un indescriptible désordre s'y installe chaque soirée, la salle n'étant pas en mesure de contenir la foule. Jeudi dernier, l'organisation simultanée d'une soirée artistique et d'une cérémonie de remise de prix aux lauréats du BEM du meilleur collège de la ville de Béjaïa, a fini par l'annulation de cette dernière faute d'espace.
Il y avait autant de monde à l'extérieur et dans le hall de la maison de la culture que dans son esplanade extérieure, a-t-on constaté de visu. Rencontrée au milieu de cette cohue, alors qu'elle essayait désespérément de gérer la situation, la directrice, Salima Gaoua, nous a déclaré qu'elle ne peut plus y faire face. «C'est ainsi depuis le début du ramadhan, les gens affluent par centaines alors que les salles dont nous disposons sont très limitées et manquent de climatisation. Les gens n'arrêtent pas de se plaindre, il faut absolument qu'on réinvestisse l'esplanade, car nous sommes débordés», déplore la responsable.
Les citoyens indignés par cet état de fait ont été nombreux à se plaindre auprès de la directrice, nous dit-elle. «Depuis toujours on organise des galas sur l'esplanade de la maison de la culture, pourquoi ça devrait changer aujourd'hui sous l'injonction d'un groupe de gens qui ne représentent qu'eux-mêmes ?», s'interroge un citoyen sur un ton coléreux. Un autre pointe du doigt les autorités : «Où sont passés les autorités, les services de sécurité, les responsables de la culture ?
C'est à eux de faire respecter la loi». Il faut signaler, en effet, l'absence de réaction de la part des autorités par rapport à ce qui s'est passé. Cela n'a pas empêché certains de penser qu'il y a comme une «caution tacite» des autorités, au regard de la liberté d'action dont jouissent les salafistes.
Il n'en reste pas moins que la condamnation unanime affichée par la population et son engouement incontestable pour l'animation artistique a remonté le moral aux responsables de la maison de la culture. Rassurée, la directrice songe même à poursuivre son programme festif en plein air, avant la fin du mois de ramadhan, sans pour autant s'y engager résolument. Elle attend un appui qu'elle ne voit pas venir.


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