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L'opprobre au théâtre national algérien : tabous sur scène
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Publié dans El Watan le 15 - 07 - 2015

La coopérative Sinjab de Bordj Menaïel se penche sur la marginalisation des séropositifs dans la société algérienne avec une pièce théâtrale intitulée L'opprobre.
Présentée dimanche dernier au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi, L'opprobre a été écrite et mise en scène par le jeune Rafik Fetmouche. Portée par onze et non moins jeunes talentueux comédiens, cette pièce se veut une satire sociale dénonçant l'ignorance et les préjugés qui entourent la maladie du sida. Nous assistons à la descente aux enfers de Brahim (Islam Rebaï), victime de la marginalisation sociale bien plus que de la maladie elle-même. Ses voisins et ses amis du quartier redoublent de calomnies et le jeune homme se voit accusé de tous les vices. Le vide se fait autour de lui et seule la courageuse Samia (Aïcha Issad) le soutient dans cette épreuve.
La bonne idée de L'opprobre est de placer l'intrigue dans le microcosme de la «houma», du quartier, lieu de socialisation par excellence avec ses codes, sa morale, mais aussi ses rumeurs et sa violence. Le propos de la pièce est éminemment politique. On retrouve ainsi le personnage de Ramdan (Rafik Belhadj) en Tartuffe des temps modernes, cachant sa lâcheté sous des apparences de religieux, ou encore l'excellent Walid Djebel en redoutable agent de sécurité de la mairie lobotomisé par la bureaucratie ambiante…
La pièce tente de démontrer comment un peuple opprimé reproduit cette répression sur les individus les plus faibles. Les intentions de la pièce sont louables et le discours sans ambiguïtés. Cela dit, le discours a justement tendance à envahir progressivement les dialogues jusqu'à étouffer la dramaturgie. De plus, outre les personnages types (le religieux, le bureaucrate, le malade…), le reste des personnages (pourtant incarnés par des comédiens talentueux) manquent de consistance
En décidant de porter la marginalisation des sidéens sur scène, Rafik Fetmouche réveille une pléthore de problèmes sous-jacents comme le poids des traditions, les défaillances de l'éducation, l'obscurantisme, l'incompétence des politiques, le sensationnalisme des médias… Autant de questions qu'il est difficile de traiter correctement dans une seule et même pièce. Au demeurant, L'opprobre a le mérite de porter intelligemment le discours de sensibilisation dans le quatrième art. En effet, le théâtre, art vivant par excellence, a cette capacité de confronter le public à la réalité de sa société à travers la fiction.


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