Sur 1 million de commerçants recensés à l'échelle nationale, seulement 300 000 sont des assurés sociaux. Ces derniers versent chaque année leurs cotisations à la caisse nationale de la sécurité sociale, a indique hier, à Oran, le chargé de communication de l'Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA). Pour sensibiliser et informer les commerçants quant à leur adhésion à la caisse, afin de bénéficier des prestations sociales octroyées par la CASNOS, trois rencontres régionales ont été programmées à Oran, Constantine et Alger par l' UGCAA, en collaboration avec la caisse de sécurité sociale. Pour la rencontre régionale d'Oran, elle s'est tenue hier à l'hôtel « Président ». Elle a regroupé les membres des bureaux de wilaya de l'Ouest et du Sud-ouest de l'Union ainsi que les cadres régionaux de la CASNOS. Selon le directeur régional de la caisse, M Mimouni, les rencontres programmées par les représentants des commerçants et artisans s'inscrivent dans le cadre de la sensibilisation et d'information sur les avantages offerts en matière de prestations sociales pour les commerçants ou leur ayant droits. Les cotisations permettront également de donner un nouveau souffle à la caisse qui vient de lancer un ambitieux plan de rénovation et de modernisation. Ces trois rencontres régionales ont pour objectif de mettre sur pied un mode de travail UGCAA- CASNOS pour motiver les commerçants à adhérer à la CASNOS qui, dès cette année, pour la wilaya d'Oran, a lancé un programme de renforcement de ses structures d'accueil avec l'ouverture de deux antennes à Canastel et à Gydel en attendant d'autres dans les chefs-lieux de daïras. Ces nouvelles structures vont permettre un rapprochement des assurés sociaux qui étaient obligés de faire des déplacements pour déposer leurs dossiers médicaux ou le versements des cotisations. Pour ce dernier chapitre, les responsables de l'union ont, à maintes fois, selon leur chargé de communication, saisi les représentants de la Caisse pour l'amélioration et le renforcement de leurs structures d'accueil. En effet, une seule antenne, par exemple, implantée à Hai El Emir, ne répond nullement aux besoins des commerçants, notamment lors du versement annuel de leurs cotisations. Beaucoup étaient obligés parfois de faire la chaîne durant deux jours. Selon certains commerçants, l'ouverture d'une antenne à Canastel a été mal choisie sachant que la caisse, à l'image de celle de la CASORAN, pouvait acquérir des locaux à Oran-ville auprès de l'OPGI. Certains représentants ont lancé un appel concernant le calcul des cotisations qui est effectué sur la base du chiffre d'affaires imposé par l'administration des impôts, chiffre qui ne reflète pas la réalité en raison de la prolifération du commerce informel. Par exemple, pour ce qui est de la rentrée scolaire, certains commerçants n'ont pu écouler leurs articles du stock de l'année écoulée. Un cahier de 96 pages est vendu à 20 dinars chez un commerçant alors qu'il est bradé à 15 dinars au niveau de la place de M'dina Djdida, sans oublier les autres fournitures comme les cartables ou les effets vestimentaires.