Le coup de starter de la 12e édition du festival des Raconte-Arts a été donné vendredi dernier au village Iguersafene, à une soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou et se poursuivra jusqu'au vendredi 31 juillet devant plusieurs milliers de personnes. Organisée par la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de Tizi Ouzou, cette édition rassemble quelque 350 participants, dont plusieurs étrangers venus du Congo, de Tunisie et de France. Parmi ces participants, on retrouve des poètes, des conteurs, des chanteurs, des poètes, des musiciens, des hommes de théâtre, des écrivains, des conférenciers, des cinéastes, etc. Plusieurs autres activités accompagnent ce festival comme les expositions, les conférences-débats, les ventes dédicaces, des forums de rencontres. La place centrale du village, une sorte de «Tajmâat» entourée de fontaines est le cœur des activités. L'ouverture du festival a été faite avec la présentation des participants devant des centaines de villageois et de visiteurs. Le peintre Denis Martinez est le plus ancien compagnon du festival. Il a commencé sa performance sur un mur d'un lieu central du village avant de poursuivre ses créations. Mabiala Jorus, un conteur Congolais à l'humour dévastateur, est lui aussi un ancien compagnon des Raconte-arts. Il a participé à une dizaine d'édition. Cahina Bari, conteuse, présentera, mardi prochain un spectacle intitulé «El Oued ! El Oued !». Un groupe tunisien, avec à sa tête Oualid Benmami, Benma Ayadi et la chanteuse Rania Jedidi a présenté un extrait de sa chanson «Maktub». Le groupe «Tighri Uzar», composé de trois sœurs Ammour, Nadia, Naïma et Samia ont présenté quelque extraits de leur répertoire. La soirée est consacrée à la séance de vernissage opérée dans un coin du village. Raconte-arts se poursuivra jusqu'au 31 juillet avec un riche programme qui ne se raconte pas mais il se vit.