Les résidants de la cité des 1827 Logements à Sebbala (AADL) vivent le calvaire depuis des mois sans que les responsables de l'AADL se soucient de leur sort. Les familles qui habitent ce site sont privées de deux choses essentielles à leur vie : l'eau et l'électricité. Alors que deux bâches à eau sont censées alimenter en eau courante la cité, il se trouve que seule une des deux est fonctionnelle. Conséquence directe, les coupures d'eau sont permanentes et plongent les citoyens dans le désarroi total. Les habitants n'ont eu cesse d'alerter les autorités et responsables de l'AADL sur le calvaire qu'ils vivent. En vain. Pourtant, la panne n'est pas insurmontable du moment qu'il s'agit tout simplement de procéder à la réparation d'une pompe à eau défectueuse. Faut-il attendre que la seconde pompe à eau tombe en panne et entraîne la paralysie totale des deux sources d'eau qui alimentent la cité pour qu'enfin les responsables daignent voler au secours des citoyens ? L'autre grand problème qui empoisonne la vie des locataires de la cité des 1827 Logements est celui de la panne, à l'année, des ascenseurs. Les personnes âgées, les malades, les enfants en bas âge souffrent énormément dans ces immeubles qui comptent plus d'une dizaine d'étages. L'AADL avait promis de prendre langue avec la société qui répare les ascenseurs. Sans suite. Les locataires ont, une fois de plus, pris sur eux de chercher une solution à ce problème en prenant attache avec un réparateur privé. Il est venu et est reparti, sans que l'ascenseur ne soit réparé. Pire, le disjoncteur a disparu, condamnant totalement la machine. Face à cette situation et ses dramatiques conséquences sur leur quotidien, les habitants de la cité des 1827 Logements à Sebbala ont convenu d'organiser une journée de protestation à la fin du mois de juillet et promis de bloquer la route en signe de protestation contre le mépris affiché à leur égard par l'AADL. Faut-il attendre que l'irréparable se produise pour intervenir messieurs les responsables ?