Une dizaine de cas de chats enragés ont été constatés, depuis mardi, à Haï El Badr (ex-lotissement Michel), commune de Bachdjarrah (Alger), selon des déclarations faites, hier à El Watan, par Abderrazak Cherbal, médecin anesthésiste résidant dans le même quartier. Le médecin affirme qu'il avait tiré son diagnostic après avoir constaté des « chats qui bavent et qui rejettent le sang par la gueule ». « J'ai, moi-même, ramassé cinq chats qui présentaient les mêmes signes extérieurs de rage, en allant les jeter loin du quartier. Mais ces félidés revenaient toujours et pénétraient dans les maisons », raconte-t-il. Docteur Cherbal affirme avoir contacté les services de l'Etablissement d'hygiène urbaine d'Alger (Hurbal), organisme chargé notamment de la lutte contre les animaux errants, pour intervenir et mettre ces bêtes en quarantaine. « Ils sont venus aujourd'hui (hier, ndlr), ramassé sept chats, laissant ceux qui sont malades dans la nature »,dit-il. Selon Dr Cherbal, les services de l'établissement lui ont demandé 2200 DA pour chaque cas de rage relevé. L'Hurbal, avance-t-on, pense avoir affaire à des animaux domestiques, alors que les chats en question sont errants. Les équipes de l'Hurbal, ajoute-t-on, se déplaceront de nouveau, aujourd'hui, pour continuer l'opération de ramassage de chats enragés et pour percevoir leur « gain ».