Entamant très mal la nouvelle saison, la formation de la JS Kabylie devra mettre à profit la trêve imposée au championnat pour revoir sa copie et prendre un nouveau départ lors de la reprise. La JSK est en crise. Misant sur cette nouvelle saison pour un retour en force sur la scène footballistique nationale après les déboires de ces dernières années, notamment la saison écoulée où elle a frôlé la relégation, ne sauvant sa peau qu'à l'ultime journée du championnat, la JSK peine lors de l'exercice en cours. Après trois journées, elle se retrouve à l'avant-dernière place au classement avec un seul point ramené du déplacement à Béjaïa, à l'occasion du derby kabyle face au MOB, contre deux défaites à domicile face au CS Constantine et l'USM Alger. Mais plus inquiétant encore, l'attaque de la JSK n'a toujours pas fait trembler les filets des cages adverses en trois rencontres. Un début de saison chaotique pour une équipe qui s'est fixée les premiers rôles comme objectif, mais qui se retrouve incapable de gagner, annonçant des jours sombres et une mission délicate pour le coach français Dominique Bijotat, fraîchement installé à la barre technique. Le Français, qui a fait le constat de la mauvaise passe de la JSK, samedi dernier à l'occasion du clasico, aura du pain sur la planche pour redresser la situation. C'est d'ailleurs dans cette perspective que cette trêve sera une opportunité pour Bijotat de tenter de rectifier le tir et d'améliorer, un tant soit peu, le rendement de son équipe, notamment le secteur offensif qui reste le maillon faible par excellence des Canaris. A noter que c'est ce soir que les coéquipiers du capitaine Ali Rial reprendront le chemin des entraînements, après trois jours de repos que leur a accordés le staff. Hannachi joue la carte Yarichène Une reprise qui sera assurée par le coach adjoint, Lamine Kebir, avant que Bijotat, actuellement en France, ne reprenne en main l'équipe demain, pour s'attaquer à la préparation de l'autre clasico, celui face au CR Belouizdad prévu le 12 de ce mois et qui se jouera finalement au stade du 20 Août 1955 et non au 5 Juillet, comme l'avait annoncé au préalable le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj. Accusant quelques ennuis de santé et très affecté après la défaite de son team, samedi dernier face à l'USMA, mais surtout par la fronde des supporters qui ont, encore une fois, réclamé son départ, le boss de la JSK, Mohand Cherif Hannachi s'envolera aujourd'hui en France pour, nous dit-on, fuir la pression et se soigner tout en s'accordant quelques jours de repos, avant de rentrer au bercail la veille du clasico de la 4e journée du championnat face au CRB. Mais avant son départ, Hannachi a annoncé à ses proches (une énième annonce) qu'il compte céder son poste de président à son bras droit, en l'occurrence Yazid Yarichène, qui a fait récemment son come-back au sein de la JSK. L'ancien président de section serait donc, à en croire la dernière sortie, le futur président de la JSK, du moins une probabilité, tant que Hannachi n'entérine pas sa démission, lui qui a déjà annoncé son départ plusieurs fois ces dernières années, sans pour autant passer à l'acte, même au plus fort des crises qui ont secoué le club le plus titré d'Algérie.