Après moult tergiversations et atermoiements inexplicables, voire une rixe entre deux élus, l'APW de Souk Ahras a finalement décidé de tenir aujourd'hui et à huis clos, une rencontre pour débattre des problèmes statutaires dans lesquels patauge l'assemblée depuis des mois. S'agit-il d'une session extraordinaire ? Non, révéleront nos sources, parmi des élus de l'assemblée, qui affirment que le noyau décideur de l'APW refuse cette appellation officielle et préfère tenir « une réunion de concertation et réconciliation », occultant du coup un droit inaliénable. Abdelhamid Berrouk, l'a déclaré, à maintes reprises : «Nous sommes pour une assemblée forte et fiable avec une répartition équitable des tâches sans que nous soyons impliqués de manière directe dans la gestion des différentes commissions». Cet avis est partagé par au moins six autres élus représentant chacun un pôle important. La prochaine session ordinaire repoussée au mois d'octobre serait conditionnée par le résultat de la réunion d'aujourd'hui et durant laquelle beaucoup de linge sera déballé loin de la presse, des représentants de la société civile et des services des renseignements des différents corps de sécurité. Des indiscrétions de dernière minute font état du départ imminent d'un vice-président qui compte uniquement trois élus au sein de l'assemblée.